Chantal Spitz : « On ne parle pas assez de misère … »

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Publié le 03/11/2015 à 16:30 - Mise à jour le 03/11/2015 à 16:30

Chantal Spitz raconte dans 7 histoires courtes, à travers les vies de différentes personnes, l’envers du décor polynésien. Il est marqué par la souffrance, la solitude et le désespoir.
« Si la violence des morts brutales ou à petit feu des nouvelles oblige à regarder en face les vies brisées par des volontés de domination, … Chantal T. Spit, parole des entrailles, fait aussi scintiller les rêves étoilés d’espérance et de tendresse de personnages ordinaires qui ne demandent qu’à aimer et être aimés. » explique Estelle Castro-Koshy.
Chantal Spitz évoque, sans jugement, la prostitution à Papeete, la perte d’un enfant, l’adoption coutumière dévoyée, la violence conjugale, la maltraitance et la trahison.

Lors de son interview ce mercredi, elle exprime : « On ne parle pas assez de misère. On ne parle pas assez de violence. On en parle, mais superficiellement… Épisodiquement quand il y a un fait divers. Mais là par exemple, il y a un ou deux mois tout le monde a été marcher dans le rue contre la violence… mais la violence c’est tous les jours ! La violence ce n’est pas forcément des grandes choses. C’est ne pas avoir de quoi nourrir ses enfants, c’est aussi être au chômage, c’est prendre le truck le matin pour aller travailler pour un travail qui te plait pas … C’est banalement au quotidien la violence. « . Mais elle estime qu’il existe des solutions pour sortir de la détresse mais que tout le monde n’est peut être pas prêt à prendre les décisions qui iront dans ce sens.

L’auteur dédicacera son ouvrage vendredi 6 novembre à partir de 14h à la librairie Klima, pour le lancement de son livre.

Rédaction web ( reportage de Esther Parau Cordette)

Chantal Spitz

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