La signature sur le marae de Taputapatea s’est déroulée en présence notamment de Marie-Hélène Aubert, conseillère du Président de la République pour les négociations climat et environnement, et de plusieurs représentants de l’État.
Auparavant, la délégation du PLG a eu l’occasion de découvrir, sur l’île de Bora Bora, les structures mises en œuvre permettant d’assurer une meilleure protection de l’environnement. Les membres du Polynesian Leaders Group ont ainsi pu visiter successivement la station d’épuration et l’usine d’ultrafiltration de Povai, l’usine d’osmose inverse d’Anau et l’unité SWAC (Sea Water Air Conditioning, climatisation en utilisant l’eau des profondeurs), autant d’équipements qui peuvent servir de modèle à de nombreuses îles du Pacifique.
En présence des dirigeants polynésiens, le président Fritch a insisté sur l’importance de la signature de la déclaration de Taputapuatea, et ce dans une démarche régionale conjointe qui cadre parfaitement avec les objectifs de la COP 21. « Le climat change, l’heure est grave et le temps est à l’action », souligne la déclaration adoptée par les membres du PLG.