Centrales hybrides aux Tuamotu : le président fait le point

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Publié le 25/03/2015 à 16:39 - Mise à jour le 25/03/2015 à 16:39

Le président Édouard Fritch, a rencontré ce jeudi Jean-Pierre Aron, représentant de la Subdivision administrative des îles des Tuamotu-Gambier, des représentants de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), de l’AFD (Agence française de développement), ainsi que des communes de Manihi, Fangatau, Fakahina et Napuka. Edouard Fritch leur a présenté les conclusions d’un audit sur les 6 centrales hybrides réalisées par le Pays grâce au soutien financier de l’Union Européenne et de l’État.

Cette présentation a été souhaitée par le Vice-président Nuihau Laurey afin de prendre connaissance du retour d’expérience après 5 ans de fonctionnement de cette technologie. Celle-ci pourrait être une solution viable, techniquement et économiquement, pour satisfaire durablement les besoins en électricité des îles à faible densité de population.
Il s’agit en effet de produire et de distribuer de l’énergie électrique issue majoritairement d’une source d’énergie renouvelable. Cette solution présente plusieurs avantages non négligeables tels que la diminution du transport inter insulaire des fûts d’hydrocarbures, une meilleure qualité de service, ou encore la diminution des coûts de fonctionnement.

C’est la raison pour laquelle en 2010, dans le cadre de deux programmes TEP vertes et F.E.I., le Pays a souhaité doter 6 communes des Tuamotu-Gambier,Manihi, Fangatau, Fakahina, Napuka, Tatakoto et Reao,d’une centrale hybride. L’audit a été réalisé par un bureau d’étude externe n’ayant aucun lien commercial de près ou de loin avec des sociétés de fourniture nécessaire à la construction de telles unités, et ce afin de préserver l’impartialité de l’audit. 
 
L’objectif de cette étude était triple. Il s’agissait tout d’abord de contrôler l’état et le bon fonctionnement de chaque centrale hybride, ensuite d’analyser les étapes de mise en œuvre de ces projets, notamment l’opportunité du choix de la technologie, et enfin de préconiser des évolutions pour les installations existantes et des prescriptions pour les nouvelles centrales. 
La transition énergétique s’inscrivant dans un axe important des actions des pouvoirs publics, le président a estimé qu’il était nécessaire de partager et d’échanger sur les conclusions de cet audit avec les principaux intéressés. Cette initiative a été appréciée par les représentants de l’État qui ont ainsi pu discuter de vive voix avec l’ensemble des acteurs concernés.

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