Cas contact : « il faut, avec les gestes barrières, les laisser travailler » déclare Edouard Fritch

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Les cas contact pourraient continuer à travailler en respectant les gestes barrières. C'est ce qu'a proposé le président du Pays aux syndicats qui déplorent une mauvaise gestion de la crise en Polynésie.

Publié le 03/09/2020 à 10:30 - Mise à jour le 03/09/2020 à 10:33

Les cas contact pourraient continuer à travailler en respectant les gestes barrières. C'est ce qu'a proposé le président du Pays aux syndicats qui déplorent une mauvaise gestion de la crise en Polynésie.

Le président du Pays Edouard Fritch et le haut-commissaire Dominique Sorain, ont rencontré mercredi les syndicats signataires d’un préavis de grève générale. Une rencontre dont les représentants syndicaux sont sortis peu voire pas convaincus.

Les autorités ont été claires : pas question de mettre en place une quatorzaine pour les arrivants en Polynésie : « Vous avez vu que les syndicats insistaient beaucoup sur la quatorzaine. Nous leur avons expliqué que c’est tout simplement impossible aujourd’hui cas s’il fallait imposer aux touristes 14 jours de confinement en venant en Polynésie, c’était pas la peine. Mieux vaut à ce moment-là refermer nos frontières », estime Edouard Fritch.

En interview, Patrick Galenon,  secrétaire général de la CSTP FO, a évoqué plusieurs fois le manque de tests. Le président du Pays explique qu’il a pu rassurer les syndicats : « Sur la gestion des tests, nous les avons rassurés du fait que nous allons ouvrir au moins un autre poste de tests avec l’hôpital de Taaone qui faisait des tests au coup par coup mais qui va s’ouvrir au grand public. »

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Quant au port du masque : « Pour le port des masques et dans les écoles, et dans les lieux publics, nous leur avons donné notre vision des choses car il n’est peut-être pas question encore aujourd’hui, il ne serait pas réellement utile que l’on impose à tout le monde le port des masques. Je leur ai dit par exemple que dans la commune de Pirae, je serai opposé à ce que dans la rue on soit tous masqués. Qu’il y ai des masques dans les magasins, dans les salles omnisports, qu’il y ai des masques dans les manifestations organisées, oui bien sûr. Mais je crois qu’on n’est pas arrivés encore au stade où il faudra masquer tout le monde. »

Enfin, concernant les cas contact, Edouard Fritch assure qu’il n’est pas question de leur imposer un confinement : « Et puis, surtout, une question importante, c’est celle des cas contacts qui effectivement sont contactés par le Bureau de veille sanitaire, qui sont mis sous surveillance. Nous avons rassuré les syndicats : il ne s’agit pas pour nous de leur imposer un confinement. Ce sont des discussions qu’ils doivent avoir avec leurs patrons, avec leurs entrepreneurs pour que l’on s’organise pour éviter l’expansion de cette suspicion, parce que ce ne sont pas des malades encore. Ils sont en suspicion. Donc, il faut, avec les gestes barrières, les laisser travailler, et c’est ce que nous leur avons proposé ce matin (mercredi, NDLR). »

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