Cap Optimist : les six waterwomen attendues samedi à Moorea

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Elles ont parcouru plus de 7000 kilomètres à la force des bras et sont à présent dans les eaux polynésiennes. Les six paddleuses de Cap Optimist, parties de Lima au Pérou, il y a près de 80 jours, se rapprochent des côtes de Moorea. Une aventure humaine et sportive au profit des enfants touchés par le cancer. Si le manque de sommeil fait de ces derniers kilomètres un défi mental et physique, l’arrivée est désormais proche. Les waterwomen sont en effet attendues samedi matin sur l’île sœur.

Publié le 23/03/2023 à 16:25 - Mise à jour le 23/03/2023 à 16:26

Elles ont parcouru plus de 7000 kilomètres à la force des bras et sont à présent dans les eaux polynésiennes. Les six paddleuses de Cap Optimist, parties de Lima au Pérou, il y a près de 80 jours, se rapprochent des côtes de Moorea. Une aventure humaine et sportive au profit des enfants touchés par le cancer. Si le manque de sommeil fait de ces derniers kilomètres un défi mental et physique, l’arrivée est désormais proche. Les waterwomen sont en effet attendues samedi matin sur l’île sœur.

Elles ont quitté le Pérou au mois de janvier et sont à présent à quelques dizaines de kilomètres de leur objectif : Moorea. Les six rameuses de l’aventure Cap Optimist viennent de traverser l’océan Pacifique à la seule force des bras pour soutenir les enfants malades. Un défi mental autant que physique mais aussi une reconnexion à la nature et un autre rapport au temps.

« Quand tu vois apparaitre cette tache de terre derrière les nuages, c’est magique. On en a vu des îles avant, mais ce n’était pas celles qui annoncent l’arrivée. Ça fait chaud au cœur. On compte les jours », témoigne Marie Goyeneche, l’une des waterwomen.

« On est très impatientes », ajoute Alexandra Lux, « tous les jours on imagine l’arrivée, retrouver nos proches, nos familles, nos enfants. Ce sont beaucoup d’émotions qui arrivent sur la planche rien qu’en y pensant. Je n’ose même pas imaginer le 25, quand on les serrera dans nos bras ».

« On a croisé pas mal de requins »

Les six femmes se relaient jour et nuit, 7 jours sur 7 depuis le début de l’aventure. Stéphanie est une sportive aguerrie qui a surmonté 4 cancers du sein. Grâce à ce défi, elle veut montrer que la résilience est possible mais aussi donner de l’espoir à tous les malades.

« Nous intégrons dans les hôpitaux un totem pour que les personnes hospitalisées puissent commencer le sport dès l’hôpital, de manière ludique. Nous intervenons également dans les écoles afin de promouvoir la santé par le sport avec le projet ‘un défi dans mon école’ », explique Stéphanie Barneix, qui remercie « la Polynésie française de participer à toutes ces actions ».

Au cours de la traversée, les rameuses ont dû s’adapter aux éléments… et à la faune marine. « Il y a 2 ou 3 jours, on a croisé pas mal de requins qui, en fait, étaient de passage. Ça a été des moments intenses car c’est ce qu’on redoute un peu toutes. Mais, en fin de compte, ça s’est bien passé. Ils ont continué leur route et ne se sont même pas approchés », sourit Alexandra Lux.

Une grande cérémonie est prévue, ce samedi à Temae, pour accueillir les 6 waterwomen et leur équipe. Il ne leur reste plus qu’à franchir les derniers kilomètres.  

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