Cannabis thérapeutique : Moetai Brotherson demande à ce que l’expérimentation soit étendue à la Polynésie

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Le député Moetai Brotherson a saisi le nouveau ministre de la Santé du gouvernement central afin que l'expérimentation du cannabis thérapeutique soit étendue à la Polynésie.

Publié le 17/02/2020 à 10:51 - Mise à jour le 17/02/2020 à 10:56

Le député Moetai Brotherson a saisi le nouveau ministre de la Santé du gouvernement central afin que l'expérimentation du cannabis thérapeutique soit étendue à la Polynésie.

« Aujourd’hui j’ai saisi le nouveau ministre de la Santé, mon ex-collègue député Olivier Véran, pour lui demander l’extension de l’expérimentation du cannabis thérapeutique à la Polynésie », indique le député Moetai Brotherson sur sa page Facebook.

« J’avais participé il y a 2 semaines avec Olivier Véran à une conférence de l’association L630 sur ce sujet et nous partageons le même enthousiasme.
J’avais déjà saisi son prédécesseur (Agnès Buzyn) à plusieurs reprises, sans réponse
, poursuit-il. Je voudrais donc saluer la réactivité du nouveau ministre qui m’a répondu rapidement et positivement sur le principe. »

Sur une note également partagée sur Facebook, le nouveau ministre de la Santé du gouvernement central répond à notre député : « Je transmets à mon cabinet, c’est une bonne idée. On va juste étudier combien de bénéficiaires potentiels parmi les cinq indications retenues pour l’expérimentation. Mais OK sur le principe, bien sûr. »

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En France, les cinq indications retenues, du fait d’un niveau de preuve élevé dans la littérature scientifique, sont :
– la douleur neuropathique liée à des altérations fonctionnelles ou à des lésions des nerfs ;
– les contractions musculaires douloureuses dans la sclérose en plaques ou post-AVC ;
– l’épilepsie résistante aux médicaments ;
– les complications liées aux cancers et aux traitements anti-cancéreux (nausées, vomissements, perte de poids…) ;
– les situations palliatives.

Mais « pour l’instant, il n’est absolument pas question d’autoriser les remèdes « artisanaux », précise Moetai Brotherson, puisqu’il s’agit d’une expérimentation menée par l’ANSM, et qui concerne donc des médicaments, au sens juridique et réglementaire. »

« Je vais maintenant travailler avec son cabinet, avec l’ARASS et le ministère de la Santé de Polynésie sur les détails de cette extension », conclue le député dans son post.

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