Bébés prématurés : et après ? Le parcours de la petite Sohalia

Publié le

La journée de la prématurité c'est ce mercredi 17 novembre. Une mère de famille a accepté de raconter sa quotidien. Sa fille Sohalia est aujourd’hui âgée de 2 ans et demi. Elle est née à 6 mois. Si le combat a été difficile, aujourd’hui, c’est une bénédiction.

Publié le 17/11/2021 à 17:05 - Mise à jour le 18/11/2021 à 9:17

La journée de la prématurité c'est ce mercredi 17 novembre. Une mère de famille a accepté de raconter sa quotidien. Sa fille Sohalia est aujourd’hui âgée de 2 ans et demi. Elle est née à 6 mois. Si le combat a été difficile, aujourd’hui, c’est une bénédiction.

Aujourd’hui âgée de 2 ans et demi, Sohalia vit sa première année scolaire. Une victoire, mais sa naissance fut un sacré bouleversement pour ses parents. Née le 23 avril 2019, Sohalia a vu le jour à seulement 6 mois. Elle pesait 1 kilo 420 grammes, un « poids plume » comme sa mère aime le dire. Le début d’un combat pour la vie : « Son pouls, son coeur, descendait à 80, 70. Elle perdait de sa couleur. Les médecins venaient, la chatouillaient en stimulant sa tête, ses pieds et là on voyait le corps reprendre vie, tout le sang qui revenait et son corps redevenait tout rose, tout vivant. C’était difficile« , se souvient Winsey.

Cette bataille terminée, il faut ensuite s’assurer du bon développement de l’enfant. Car parfois, les bébés prématurés développent ensuite certains troubles. Si Sohalia bénéficie d’un suivi spécial depuis sa naissance, elle semble en pleine forme : « Sohalia évolue comme tous les autres enfants (…) C’est sa première année à l’école hors du cocon familial. Les enfants sont obligés de quitter le cocon familial pour entrer dans le monde scolaire. On les accueille avec leurs appréhensions, leurs craintes, leurs émotions », explique Maire Naru, professeure des écoles.

Lire aussi : Le CAMSP au service des prématurés du fenua

Pour la Winsey, la maman : « La partie la plus difficile était bien néonat’. Après quand on est sortis, elle a pu grandir comme un enfant normal. je ne l’ai pas surprotégée mais protégée. On laisse son enfant grandir comme un enfant normal. Elle a su se développer. »

Sa force, la maman de Sohalia la puise dans la religion. Tous les samedis matin, elle se rend dans une église adventiste. Un moment important, un temps pour remercier le Seigneur, car Sohalia est son bébé miracle : « c’est grâce à Dieu que ma fille aujourd’hui va bien. Elle va beaucoup mieux, elle est en bonne santé. »

Dernières news