Baisse de la qualité des eaux de baignade en 2015

Publié le

Publié le 15/03/2016 à 14:24 - Mise à jour le 15/03/2016 à 14:24

L’autorité en charge de cette étude depuis 1985 a analysé à la fois les rivières, les embouchures et les eaux côtières. Malgré une progression de la qualité des eaux polynésiennes ces 5 dernières années, le CHSP constate une régression en 2015, principalement pour les eaux de Tahiti.

« Sur Tahiti, sur les 49 points en mer contrôlés en 2015, 63% sont propres à la baignade contre 67% en 2014. La qualité des eaux de baignade en mer sur Tahiti s’est légèrement dégradée, avec une différence toujours marquée entre la zone urbaine (56% propres à la baignade en 2015 contre 52% en 2014) et la zone rurale (73% propres à la baignade en 2015 contre 86% en 2014) » analyse le rapport.
« Quant aux points de baignade en eau douce, sur les 20 points contrôlés en 2015 seuls 20% sont propres à la baignade contre 25% en 2014. La qualité des eaux de baignade en eau douce reste très préoccupante que ce soit en zone urbaine (100% en qualité insuffisante en 2014 et 2015) ou rurale (69% de qualité insuffisante en 2015 contre 62% en 2014). Seules les embouchures Vaiiha et Vaitepiha sont de bonne qualité, et la source Vaima est excellente« .
Le bilan est plus positif sur Moorea, Bora Bora, Tubuai et Raiatea où la qualité des eaux de baignade reste excellente à quelques exceptions près, dans les embouchures.

Le rapport préconise des mesures « correctives et préventives » comme la collecte et le traitement de l’ensemble des eaux usées, ou la création d’émissaires en mer pour le rejet des eaux pluviales afin d’améliorer la qualité des eaux de baignade.
Avant de conclure « Il revient aux communes de mettre en place les solutions. En effet, le Code Général de Collectivités Territoriales confère aux communes, la compétence de l’assainissement des eaux usées, principale cause de pollution des rivières qui s’écoulent vers les lagons, polluant ainsi les eaux de baignade.(…). Il faut souligner que les communes ont la responsabilité d’informer le public des zones où la baignade est interdite, car celles-ci présentent un risque sanitaire non négligeable. »  

Rédaction web  

 

Glenda Melix, chef du centre d’hygiène et de salubrité publique

Dernières news