Bacheliers refusés en licence: Patrick Capolsini, président de l’UPF s’explique

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Publié le 11/09/2017 à 15:34 - Mise à jour le 11/09/2017 à 15:34

Sur le fond, Patrick Capolsini explique que: « Tous les bacheliers de l’année écoulée qui se sont inscrits sur le portail APB (Admission Post Bac) procédure en cours depuis de nombreuses années, ont été acceptés. Et cela quel que soit leur bac obtenu, qu’il soit pro, technologique ou général ». En gros, le passage par ABP = Place garantie à l’UPF.

D’ailleurs, « Si l’on me communique le nom d’un étudiant qui remplit ces conditions et qui n’a pas été pris, il n’y a aucun problème, je l’inscris demain matin. »

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A contrario, et c’est le cas qui nous intéresse, les étudiants qui ne sont pas passés par APB et qui n’ont pas eu le Bac cette année, mais il y a un an ou plus, sont considérés comme étant en reprise d’études. « Et un étudiant en reprise d’études, n’a pas obligatoirement une place à l’université ».

Dans ce cas précis, il doit déposer un dossier et une commission se réunit pour statuer sur son sort, en fonction de son baccalauréat, de la filière qu’il désire suivre et de son expérience professionnelle qu’il a pu acquérir entre le passage de son bac et aujourd’hui, et,  « A partir de là, on l’accepte ou pas. »

Quant au dernier point, si l’on s’en réfère aux statistiques, « Celles-ci sont cruelles. Sur les quatre dernières années, les réussites concernant les cas de bac pro acceptés en première année de licence, en 2015 / 2016, c’est, 0%. L’année d’avant, c’est 0.9%. C’est la dure réalité. »

Sur le reproche de « faire de la sélection », Patrick Capolsini  s’en défend, expliquant: « Si l’on passe par les procédures normales, on ne sélectionne pas, on prend tout le monde. Mais si on ne passe pas par cette procédure, à ce moment-là, on a le droit de regarder les dossiers et d’émettre des avis défavorables quand on pense que la personne n’a aucune chance de réussite. »

Précisant, « Il n’y a pas de démarche budgétaire derrière, le but n’est pas de faire des économies, ni de faire gonfler les taux de réussite de l’université. Je suis à l’aise avec cela. »

Autre voie possible pour ceux qui n’ont pas eu la chance de se voir accepter en licence et qui veulent reprendre leurs études, le président de l’UPF indique que « Concernant les bacs professionnels, il y a une volonté de la ministre locale, traduit par une circulaire, d’ouvrir les BTS aux bacs professionnels, parce que là, ils ont des chances de réussite, alors qu’à l’Upf, ils en ont quasiment aucune. »
 

Pascal Bastianaggi

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