Avec le projet Narua, la France investit plus d’un milliard de Fcfp dans la formation supérieure

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Le 12 juillet dernier, l'université de Polynésie française (UPF) a été lauréate de l'appel à projet "ExcellencES". L'UPF injectera ainsi 11.2 millions d'euros (1,336 milliards de Fcfp) dans le projet Narua afin d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixée.

Publié le 18/08/2022 à 16:40 - Mise à jour le 20/08/2022 à 11:05

Le 12 juillet dernier, l'université de Polynésie française (UPF) a été lauréate de l'appel à projet "ExcellencES". L'UPF injectera ainsi 11.2 millions d'euros (1,336 milliards de Fcfp) dans le projet Narua afin d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixée.

Président de l’université de la Polynésie française, Patrick Capolsini résume ainsi le projet Narua : « Narua veut dire navigation par les étoiles en tahitien, parce que l’identité de ce projet se veut singulière et ancrée économiquement, socialement et culturellement dans son territoire ».

Narua compte sur une multitude de partenaires institutionnels pour proposer aux étudiants des débouchés concrets et porteurs : « Dès la rentrée 2023 on aura une nouvelle formation pluri-disciplinaire autour du développement durable, de tous les objectifs, des grandes transitions numériques, écologiques, énergétiques, etc. Cela permettra de former de jeunes polynésiens à des nouveaux métiers, porteurs pour l’avenir« , continue Patrick Capolsini.

« Progressivement, on professionnalisera aussi l’ensemble de notre carte de licence (bac + 3) de manière à faire en sorte que ces étudiants puissent trouver des stages dans ces entreprises. De nombreux partenaires se sont proposés à accueillir des stagiaires. »

En renforçant la connexion de l’UPF avec son territoire, le projet espère poursuivre les relations avec les régions clés de la zone Pacifique, tel que l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou Hawaii. Des partenariats avec les universités de tout le bassin Pacifique seront établis avec la possibilité de valider les diplômes sur l’ensemble des territoires concernés : « On proposera aussi des mobilités à l’étranger, notamment dans le bassin Pacifique. C’est pour cela qu’on a des partenariats avec la Nouvelle-Zélande, l’Australie et Hawaii ».

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