Autisme, quelle thérapie pour accompagner les enfants et les parents ?

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En Polynésie, il est difficile de comptabiliser le nombre de familles concernées par l'autisme. Différentes méthodes existent pour traiter ce trouble neurodéveloppemental. Les associations piochent au mieux dans chacune d’elles.

Publié le 21/08/2021 à 16:54 - Mise à jour le 22/08/2021 à 8:50

En Polynésie, il est difficile de comptabiliser le nombre de familles concernées par l'autisme. Différentes méthodes existent pour traiter ce trouble neurodéveloppemental. Les associations piochent au mieux dans chacune d’elles.

Des enfants, adolescents et ou encore adultes diagnostiqués comme personnes atteintes de troubles du spectre autistique. Au Fare Aupuru, ils bénéficient tous d’interventions adaptées. Plusieurs thérapies comportementales et cognitives ont été développées aux Etats-Unis, au Canada et en Europe. Il s’agit des méthodes ABA ou Denver. Difficile de s’y former depuis la Polynésie, alors les éducateurs s’inspirent de ces outils et adaptent au cas par cas.

« On utilise plusieurs méthodes telles que les pictogrammes, ce sont des petites images stylisées », explique Evelyne Chanteau, directrice du Fare Aupuru. « On travaille sur le comportement des enfants aussi. Et puis surtout, on a trouvé des moyens de communication pour ces enfants. On utilise la langue des signes ». Le Fare Aupuru a été formé aussi à la gestion de crise avec l’aide d’une fondation de Californie.

Farearii suit l’évolution de son fils de 8 ans Hironui. Elle va se former à la méthode PECS, un système de communication par échange d’images. Elle souhaite encourager son enfant à parler : « il comprend maintenant verbalement et oralement ce qu’on lui dit et grâce au Fare Aupuru, il a réussi à se stabiliser et à comprendre les consignes, la discipline. Chose qu’on n’arrivait pas avant ».

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L’association « Entre deux mondes » regroupe des parents d’enfants atteints de troubles du spectre autistique. Elle milite pour l’inclusion des enfants au sein des établissements scolaires malgré le handicap. L’école est le lieu approprié pour apprendre les codes sociaux.

Pour Caroline Bravi, présidente de l’association, cette inclusion est possible mais requiert une forte cohésion entre les parents, l’école et les médecins qui suivent l’enfant. « C’est cette progression avec une communication conjointe entre les établissements qui sont enclins et bienveillants pour accueillir les enfants, ainsi qu’une prise en charge médicale qui, même si elle n’est pas suffisante, reste toutefois existante. Et du coup, c’est cette communication conjointe entre tous les professionnels et la famille qui fonctionne ».

Une fondation américaine oriente ses travaux vers les médecines alternatives pour prendre en charge des personnes atteintes d’autisme et d’autres troubles. Le Docteur Jere Rivera Dujenio, spécialiste de la mécanique quantique, a développé une thérapie qui utilise les ondes scalaires, bien différentes des ondes électromagnétiques. Son projet serait de créer un centre d’accueil aux Tuamotu, au plus proche de la nature.

« Les enfants autistes sont très sensibles au bruit par exemple ou encore aux ondes électromagnétiques. Nous avons une technologie propre. Elle permet aux enfants de calmer l’activité cérébrale, calmer le stress, calmer leur agressivité. C’est une combinaison entre la physique quantique et les éléments naturels de l’île », détaille Dr. Jere Rivera Dujenio.

Dans la panoplie de thérapies existantes pour la prise en charge des enfants atteints de troubles du spectre autistique, il n’y a pas de méthode unique. La difficulté pour les familles est de trouver les bons outils pour une meilleure intégration dans la vie sociale.

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