« Au moment où la violence aveugle vient de frapper à nouveau, brisant d’un coup la vie de 84 adultes, jeunes et enfants, et plongeant dans l’angoisse tant d’autres familles de blessés, je tiens à exprimer la solidarité de l’Eglise Catholique du diocèse de Papeete avec tous ceux et celles qui, à Nice, ont vu leur vie et leur famille basculer soudainement dans l’horreur.
L’heure n’est pas aux discours, mais au silence, au recueillement et à la prière. L’heure est au respect de la douleur des victimes, et, pour les croyants, à l’espérance, lorsque l’espoir s’évanouit ! Toutes ces personnes étaient rassemblées pour la fête, la joie, l’émerveillement, en famille, entre amis… Ils ont trouvé ou côtoyé la mort à l’heure où ils n’y pensaient pas ! Nous avons le droit de nous tourner vers Dieu et lui demander : « Pourquoi ? » Nous avons le droit de rejoindre Marthe et avec elle, de dire à Jésus : « Si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ! ». Nous pouvons aussi prier pour eux et pour tous ceux et celles qui leur sont venu en aide. Demandons au Seigneur que jamais, cette souffrance et cette douleur des victimes ne deviennent entre nos mains une arme permettant d’assouvir la vengeance. Le dernier mot revient à la vie, non à la mort ! »
L’heure n’est pas aux discours, mais au silence, au recueillement et à la prière. L’heure est au respect de la douleur des victimes, et, pour les croyants, à l’espérance, lorsque l’espoir s’évanouit ! Toutes ces personnes étaient rassemblées pour la fête, la joie, l’émerveillement, en famille, entre amis… Ils ont trouvé ou côtoyé la mort à l’heure où ils n’y pensaient pas ! Nous avons le droit de nous tourner vers Dieu et lui demander : « Pourquoi ? » Nous avons le droit de rejoindre Marthe et avec elle, de dire à Jésus : « Si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ! ». Nous pouvons aussi prier pour eux et pour tous ceux et celles qui leur sont venu en aide. Demandons au Seigneur que jamais, cette souffrance et cette douleur des victimes ne deviennent entre nos mains une arme permettant d’assouvir la vengeance. Le dernier mot revient à la vie, non à la mort ! »