Le Pays n’avait pas tardé à réagir après la violente attaque de trois randonneurs par des chiens au mont Marau, samedi dernier, déplorant des faits « malheureusement pas isolés » qui se « multiplient » au fenua. Des incidents « très souvent sous-évalués, les victimes ne saisissant que trop rarement les autorités publiques » , détaillait le communiqué du gouvernement.
Ce jeudi, le Bureau Confédéral de la CPME Pf pour la sécurité de la population et des touristes de Polynésie française s’est également exprimé sur le sujet dans une lettre ouverte au Haut-Commissaire, à Moetai Brotherson et aux tavana.
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Le premier syndicat patronal de la Polynésie française s’inquiète d’une « situation qui menace gravement la sécurité publique et l’intégrité » du secteur touristique au fenua. « Les attaques récentes sur trois joggers par une meute de chiens, l’agression d’une touriste japonaise à Bora-Bora, un autre incident à Moorea un autre à Faa’a et les décès d’une personne âgée à Pirae ainsi qu’un autre citoyen à Raiatea, illustrent une escalade alarmante de la violence animale non régulée dans nos îles » , rappelle la CPME, qui exige des autorités compétentes « une réponse ferme et immédiate » face à la fréquence et à la gravité des incidents.
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« Cette vague d’attaques ne constitue pas seulement un risque pour la sécurité de nos résidents et visiteurs, mais porte également préjudice à l’image pacifique et accueillante de la Polynésie française (…) Il est essentiel que chacun — État, gouvernement local, communes, et citoyens — prenne ses responsabilités pour assurer la sécurité dans nos communautés. Nous ne pouvons plus tolérer que les rues et sentiers de nos îles deviennent des lieux de peur et d’insécurité » , conclut la CPME.