Assomption : Amour, gloire et miséricorde

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Publié le 14/08/2016 à 12:53 - Mise à jour le 14/08/2016 à 12:53

C’est ce matin à huit heures que les cloches de la paroisse Maria No Te Hau ont résonné, tirant de sa torpeur le quartier de la Mission à Papeete. Aussitôt une foule, de blanc vêtue, pénètre dans l’église à l’architecture ouverte à tous vents… souhait de l’architecte ou du diocèse, afin de mieux capter les âmes errantes ne sachant à qui se vouer. Quoi qu’il en soit, dans les jardins entourant le lieu de culte, il planait comme  une odeur de bienveillance. Emanation de la cérémonie entièrement consacrée à la Vierge Marie.

Pour Guénolé Tehei, le diacre de la paroisse, cela s’explique. « Nous vivons dans l’année de la miséricorde, la miséricorde de Dieu. Et Marie est la mère de la miséricorde. Dieu nous envoie ce message qu’il faut être miséricordieux. Miséricordieux envers nos frères et nos sœurs, tous ceux qui souffrent dans ce monde. Cette merveille que Dieu a donnée au monde c’est Marie. Et Marie nous éduque tout le temps, avec toutes les vertus qu’elle possède. L’humilité, la sagesse, la bienveillance. C’est ce dont on a parlé à la messe. »

Pour Jasmina, une fidèle, l’Assomption est une fête très importante. « Nous célébrons notre mère, la vierge Marie qui est montée au ciel corps et âme. Elle a enfanté l’enfant Dieu ». Tuiata, animatrice de la radio de Maria No Te Hau et responsable d’antenne estime que « l’Assomption est une des quatre fêtes les plus importantes de l’église catholique. C’est important pour les catholiques du monde entier de venir à la messe ».

L’homélie de ce matin, prononcé par le père Moana a touché beaucoup de fidèles. L’amour en était le thème principal. « Je t’aime même si tu dis du mal de moi. Je t’aime même si tu me juges mal ». Cette fête est toujours lié à l’amour. « L’amour de la vierge Marie pour ses enfants, l’amour de notre église, de notre prochain » conclut Tuiata.

« Quand on n’a que l’amour à offrir en prière pour les maux de la terre », chantait  Jacques Brel. Peut-être pas un « bon chrétien » au sens où l’Eglise l’entend, mais assurément une belle âme.

 
Rédaction Web avec Maite Mai
 

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