Assainissement : Arue et Pirae mutualisent leurs moyens

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Publié le 21/08/2018 à 15:03 - Mise à jour le 21/08/2018 à 15:03

La campagne de sensibilisation autour de l’assainissement individuel a commencé. 1000 foyers de Pirae, mais également de Arue seront concernés par cette étude.
« On va essayer de rencontrer un maximum de personnes volontaires. Le but c’est de faire un diagnostic le plus précis possible avec les éléments qu’on a quand on arrive chez les gens. C’est un diagnostic complètement confidentiel, mais qui nous va nous servir pour avoir des statistiques à l’échelle de la commune sur l’assainissement non collectif. Quand on va arriver chez les gens, on va essayer de comprendre comment ça fonctionne : regarder par exemple où sont les WC, où se trouve la cuisine et regarder à l’extérieur comment fonctionne l’assainissement. L’idéal c’est que les personnes volontaires nous laissent l’accès surtout à l’extérieur, s’ils ont les éléments sur les plans, sur comment a été construite la maison c’est l’idéal », détaille Bruno Jouvin, gérant du bureau d’étude Pae Tai Pae Uta. 

Évaluer les dispositifs d’assainissement existants et proposer des solutions durables afin d’éviter la pollution due aux rejets des eaux usées, ce sont les objectifs communs des maires de Arue et de Pirae. La mise en place d’un système d’assainissement collectif est envisagée. Il ne s’appliquera pas à toutes les habitations et fera appel à une tierce commune : celle de Papeete. « Ça fait deux ans maintenant qu’on travaille avec les techniciens de Papeete et notamment avec la SEM. Aujourd’hui la station d’épuration de Papeete est prévue pour un dimensionnement en 4 phases. Aujourd’hui on est sur une première phase de 3600 m3/jour. Ce débit peut être augmenté par 4. Aujourd’hui les débits entrants dans la station d’épuration, c’est à peu près  800 à 1000 m3/jour. Il y a encore beaucoup de possibilités et il y a de quoi prendre les collectivités de Pirae et Arue », explique Stéphanie Pourlier,  chef du bureau de l’environnement de la mairie de Pirae

Si sur le plan technique le projet est réalisable, reste le plan juridique et surtout financier à prendre en compte. Pour la réalisation de la première tranche du réseau principal, entre la station d’épuration de Papeete et le rond-point de Arue, un budget de 3,2 milliards de Fcfp sera nécessaire. Un financement dont ne disposent pas encore les communes de Pirae et Arue.

Rédaction web avec Naea Bennett

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