Artisanat : vers la mise en place d’un label

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Publié le 09/02/2015 à 12:54 - Mise à jour le 09/02/2015 à 12:54

Le ministre du Développement des activités du secteur primaire, Frédéric Riveta, a lancé aujourd’hui mardi, dans le hall de l’assemblée de la Polynésie française, la 14e édition du salon de la Bijouterie d’art polynésien. Il était accompagné notamment du haut-commissaire, Lionel Beffre, et du président de l’assemblée, Marcel Tuihani.
 
Durant cinq jours, près d’une vingtaine d’artisans vont permettre aux nombreux visiteurs attendus de découvrir des bijoux uniques qui pourront notamment faire l’objet de cadeaux en cette veille de Saint-Valentin. Ces bijoux reflètent le professionnalisme et la créativité des artisans dans le choix des matières utilisées, par le mariage des matières premières locales, conférant ainsi à l’artisanat d’art toutes ses lettres de noblesse.
 
L’artisanat est une source de création d’emplois, de revenus et de richesses. Il est également un phare pour le tourisme local, ouvrant ainsi la voie aux jeunes qui sont sans métier et sans emploi, et pour lesquels l’activité d’artisan peut constituer une source de revenus. « C’est ce qui justifie la préoccupation du gouvernement et notre intérêt pour l’artisanat, l’une des priorités majeures de notre stratégie de développement »,a mis en exergue le ministre du Développement des activités du secteur primaire.
 
Frédéric Riveta a notamment précisé que le gouvernement souhaitait travailler,en étroite collaboration avec les artisans, à la mise en place d’un label permettant la préservation et la protection des productions originelles ainsi que le savoir-faire propre à chaque archipel, voire à chaque île. « Le label constitue, pour les acheteurs, la garantie de l’origine et de l’authenticité des produits et, pour les artisans, le moyen de les identifier et, compte tenu de leur origine garantie, d’optimiser leur valorisation », a expliqué le ministre.
 
Dans le cadre d’une labélisation des produits artisanaux locaux, le ministre a ainsi évoqué l’Indication géographique protégée (IGP), qui a pour rôle d’identifier un produit artisanal originaire d’une zone géographique déterminée, dont la qualité, la réputation, le savoir-faire ou d’autres caractéristiques peuvent être attribuées essentiellement à cette origine géographique. Les opérations de production ou de transformation qui ont lieu dans cette même zone géographique sont aussi prises en considération.
 
 
Le ministre a en outre abordé les questions relatives à la prise en compte des cas de pluri-activités. « Le gouvernement veut que ce statut permette au travailleur indépendant de tirer l’essentiel de ses revenus de la vente des produits et des services nés de son propre travail »,a-t-ildéclaré.
 
Frédéric Riveta a tenu à souligner également le rôle essentiel et primordial que l’artisanat peut jouer dans le redressement du Pays. « Soyez certains que le gouvernement est à votre écoute, à vos côtés, et conscient de votre rôle, de votre importance, pour la croissance, pour l’emploi et pour la cohésion de notre communauté », a indiqué le ministre.
 

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