Dans le centre-ville de Papeete, c’est l’affluence en ce lendemain de Noël. Si beaucoup de clients sont des retardataires et achètent encore de quoi gâter leur famille, d’autres sont là pour ramener leurs cadeaux :
« Souvent, c’est un problème de taille » explique Jessie Thornton, une commerçante.
Mais rendre un article n’est pas toujours possible. S’il est défectueux, la loi oblige les commerçants à le réparer ou à l’échanger contre un neuf, c’est ce qu’on appelle la garantie légale de conformité. En revanche, si c’est un problème de taille ou de goût, les commerçants ont le droit de refuser l’échange.
La plupart des commerçants acceptent cependant d’échanger l’article contre un « avoir », mais à certaines conditions : « Il ne faut pas venir après trois semaines, mais sept jours. Et le produit doit encore être emballé afin qu’on puisse le revendre » précise une autre commerçante, Melissa Opura. Sans oublier le ticket de caisse, indispensable. Mais pour ceux qui ne l’ont pas, pas de panique, il suffit d’opter pour une mode de plus en plus répandue : la revente des cadeaux sur Internet.
« On va passer d’une moyenne de 500 nouvelles annonces à la journée à un pic de 700 annonces » déclare Steeve Hamblin, directeur du site
petitesannonces.pf. Parmi les articles les plus proposés en ce moment, des jeux et jouets pour enfants, du matériel audio, des bateaux et des scooters… Autant en neuf qu’en occasion.
Ces ventes permettent de faire une rentrée d’argent des plus bienvenues en cette période de fin d’année. « C’est aussi une démarche écologique car cela évite de jeter à la poubelle du matériel qui peut continuer à fonctionner » poursuit Steeve Hamblin.
Rédaction web avec Tamara Sentis et Jeanne Tinorua Tehuritaua