Avis de grève général chez les fonctionnaires d’État. Tous les syndicats de la fonction publique étatique appellent à cesser le travail ce jeudi 9 mai, pour protester contre les réformes engagées par le gouvernement d’Edouard Philippe.
« Nous demandons, comme en métropole, la fin de cette réforme du statut de la fonction publique, qui va remettre en cause le paritarisme des personnels, explique Diana Yieng Kow, secrétaire générale de Unsa-Education. Nous craignons qu’il y ait du clientélisme à tout va, qu’il n’y ait plus de dialogue social, qu’un agent sera obligé de se défendre tout seul, il ne pourra plus faire appel à son syndicat. »
« Aujourd’hui on dit non, parce qu’il nous faut des policiers de qualité qui sont formés, qui sont assermentés ; des juges de qualité qui soient formés et de qualité ; des enseignants de qualité et qui n’obéissent pas à l’élitisme d’un système capitaliste, renchérit de son côté Tiaitau Ropati, secrétaire du syndicat Solidaires douanes de Polynésie française. Donc aujourd’hui, on veut faire comprendre à la population de nous rejoindre, parce qu’aujourd’hui c’est vous, c’est votre service public de demain qui sera touché, donc venez avec nous. »
Une marche est prévue à partir de 8 heures jeudi devant l’école Mamao pour s’achever devant le haut-commissariat.
« Nous demandons, comme en métropole, la fin de cette réforme du statut de la fonction publique, qui va remettre en cause le paritarisme des personnels, explique Diana Yieng Kow, secrétaire générale de Unsa-Education. Nous craignons qu’il y ait du clientélisme à tout va, qu’il n’y ait plus de dialogue social, qu’un agent sera obligé de se défendre tout seul, il ne pourra plus faire appel à son syndicat. »
« Aujourd’hui on dit non, parce qu’il nous faut des policiers de qualité qui sont formés, qui sont assermentés ; des juges de qualité qui soient formés et de qualité ; des enseignants de qualité et qui n’obéissent pas à l’élitisme d’un système capitaliste, renchérit de son côté Tiaitau Ropati, secrétaire du syndicat Solidaires douanes de Polynésie française. Donc aujourd’hui, on veut faire comprendre à la population de nous rejoindre, parce qu’aujourd’hui c’est vous, c’est votre service public de demain qui sera touché, donc venez avec nous. »
Une marche est prévue à partir de 8 heures jeudi devant l’école Mamao pour s’achever devant le haut-commissariat.
Rédaction web avec Sam Teinaore