Les candidats sont des volontaires, sauf les mineurs, pour qui les cours sont obligatoires jusqu’à 18 ans. Tout au long de l’année, les détenus suivent environ 6 heures de cours par semaine, par groupe de 12. Pour l’obtention d’un diplôme qui présente de multiples intérêts. « C’est la fin d’un cursus scolaire pour la plupart d’entre eux, l’obtention d’un diplôme c’est toujours quelque chose, un événement pour les personnes et leurs familles. Beaucoup de nos élèves passent un DNB, CFG et BAC bientôt aussi », explique Teva Leone, éducateur à la prison de Nuutania.
La troisième épreuve, orale, se tiendra lundi. Et si les candidats parviennent à convaincre le jury, ils auront fait un premier pas vers leur réinsertion. L’oral « impose à nos élèves de réfléchir à leur projet de vie. C’est un peu le moyen de faire en sorte que le temps qu’ils ont à passer ici soit constructif, qu’ils deviennent vraiment acteurs de leur détention. »
Teva Leone, éducateur à la prison de Nuutania