Depuis le 1er mars, la vente d’alcool est de nouveau autorisée du lundi au samedi, de 7 à 20 heures ; et les dimanches et jours fériés, de 7 heures à midi. L’offre à titre gratuite est désormais interdite : il n’est donc plus possible de bénéficier chez un caviste de promotions de type « 5 bouteilles achetées, une offerte ». « C’est surtout la formulation qui va changer, c’est un pourcentage qui sera mis sur la bouteille, les offres seront faites en pourcentages » explique Edouard Meunier, conseiller en vins et spiritueux. Les réductions de prix sur des bouteilles ou des lots restent autorisées.
Dans cette révision du code, la vente réfrigérée de l’alcool à emporter reste toujours interdite. La clientèle devra revoir ses habitudes de consommation : « Souvent, les gens venaient à 17-18 heures pour prendre une petite bouteille de champagne, une bouteille de blanc, au frais. Mais on ne pourra plus le faire, puisque on est obligé maintenant d’avoir les vins à 15 degrés, et ce n’est pas suffisant pour un champagne ou un vin blanc. Donc malheureusement, on ne pourra plus vendre de vin au frais ».
Dans les bars, l’affichage des licences doit être visible et écrit en français et en tahitien. Un étalage des boissons non alcooliques mis en évidence est obligatoire. Il doit présenter au moins 10 échantillons.
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Le code des débits de boisson interdit « l’Open bar ». Une formule qui permettait de consommer autant que l’on souhaite pour un tarif forfaitaire. Le Happy Hour change aussi : fini l’offre un verre acheté un verre offert. Désormais, c’est une réduction qui sera appliquée et la remise devra être la même pour une boisson sans alcool. « Quand on fait une promotion sur un cocktail avec alcool, on propose aussi une alternance sur un cocktail sans alcool, pour que la personne puisse avoir le choix » précise Stéphane Gay, président du syndicat des bars et dancing.
La direction générale des Affaires Economiques simplifie aussi l’accès aux licences de vente d’alcool selon l’activité de débit permanent ou temporaire. Leur nombre passe de 10 à 7. Cela permet, par exemple, aux armateurs de choisir l’une d’entre elles pour être autorisé à vendre de l’alcool dans les îles éloignées.
Les titulaires d’une licence ont jusqu’au 30 juin pour se mettre à jour.
Pour rappel, l’alcool est à consommer avec modération.