Les deux hommes, tous deux membres du Secosud, briguaient le poste de deuxième vice-président. Wilfred Tavaearii, avait été élu, au bénéfice de l’âge, suite à un scrutin qui avait demandé trois tours pour les départager. Décision que contestait Alain Sangues, le 21 juillet, qui a porté l’affaire devant le tribunal administratif. Arguant qu’au premier tour il avait récolté quatre voix en sa faveur, alors que son rival, Wilfred Tavaearii, n’en avait récolté que deux.
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Pour le requérant, une erreur avait été commise dans la détermination du nombre de suffrages exprimés à l’issue du premier tour de scrutin, et qu’il a été procédé à tort à un deuxième puis à un troisième tour. Ce que le tribunal confirme dans son jugement en ces termes: « Il résulte du procès-verbal de l’élection contestée qu’à l’issue du premier tour de scrutin, sur un total de huit votants, le nombre de bulletins blancs était de deux, si bien que les suffrages exprimés étaient de six. La majorité absolue, égale à la moitié des voix plus une, s’élevait ainsi à quatre. Il est constant que M. Sangue a obtenu quatre suffrages, contre deux à M. Tavaearii. M. Sangue devait en conséquence être déclaré élu ».
En conséquence, le tribunal administratif invalide l’élection de Wilfred Tavaearii, confortant Alain Sangue au poste de deuxième vice-président du Secosud.