Aires Marines Gérées: l’ambassadeur des Océans en parfaite osmose avec Edouard Fritch

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Publié le 06/06/2017 à 14:33 - Mise à jour le 06/06/2017 à 14:33

Une réunion technique avec des éclairages scientifiques pour démontrer les conséquences du réchauffement climatique. Si la science est un atout pour démonter les effets néfastes de l’activité humaine, il n’en reste pas moins que ce sont les décisions des leaders politiques qui permettront la mise en place d’action efficace pour l’avenir, a rappelé l’ambassadeur français des Océans, Serge Segura.
 
« La science doit nous donner des recettes, mais à la fin, ce sont quand même les politiques qui décident. Et les politiques décident en fonction des intérêts nationaux. C’est leur rôle, et c’est normal. »
 
Pour l’ambassadeur, il est important de communiquer avec les opinions publiques pour qu’elles soient conscientes de l’état lamentable des océans aujourd’hui, mais, « Qu’elles soient conscientes aussi qu’il existe des solutions, que tout n’est pas fichu. »
 
Selon lui, il existe la possibilité de rétablir les choses, même, si « Il faudra du temps, et à condition de commencer maintenant. Tout de suite. » Ajoutant, « l’homme est capable du pire, mais il est capable du meilleur, Dieu merci. »
 
Pour Serge Segura, l’important c’est la protection des zones maritimes. Et en cela, il rejoint le Edouard Fritch. « J’aime assez l’expression du président Fritch, d’aires marines gérées. Cela veut dire que l’on ne crée pas des zones qui sont des aquariums. »
 
Expliquant, « L’océan est un endroit où les gens vivent, et où les gens en vivent. Il faut tenir compte de cela. », l’ambassadeur des Océans estime que l’aire marine gérée est une aire qui protège l’environnement et aussi qui protège l’homme qui vit de cette zone maritime. « Cela me parait très cohérent. »
 
En amont de cette réunion, à laquelle il a assisté, Tearii Alpha a présenté au siège de l’ONU, le modèle de développement polynésien, basé sur la multi-activité et l’intégration de la population avec l’océan.

Il a également insisté sur la valorisation des savoirs traditionnels et notamment l’utilisation du rahui qui connaît aujourd’hui un renouveau. Il a interpellé les industries agro-alimentaires pour qu’elles exigent des labels de type commerce équitable, ce qui permettra de valoriser les produits de la pêche et de favoriser leur exportation.
 

  Rédaction Web avec notre envoyé Thomas Chabrol
 
Le discours de Tearii Alpha

L’interview de Serge Segura, ambassadeur français des Océans

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