Air Tahiti renouvelle sa flotte

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Le dernier ATR 500 est sur le point de quitter la Polynésie pour voler sous les couleurs d’une compagnie coréenne. Désormais, la flotte est dotée entièrement d’avions de la série 600, la nouvelle génération.

Publié le 04/07/2019 à 15:03 - Mise à jour le 04/07/2019 à 16:06

Le dernier ATR 500 est sur le point de quitter la Polynésie pour voler sous les couleurs d’une compagnie coréenne. Désormais, la flotte est dotée entièrement d’avions de la série 600, la nouvelle génération.

Air Tahiti et les ATR, c’est un longue histoire. Le transporteur aérien inter-îles exploite depuis un peu plus de trente ans ce type d’appareil. La compagnie cède son dernier avion de la série 500. Il rejoindra la Malaisie dans quelques jours pour revêtir les couleurs d’une compagnie sud-coréenne. Place désormais à la série 600.

« C’est effectivement un gain sur les coûts de maintenance puisque l’avion est plus récent. Nous bénéficions aussi d’un certain nombre de garanties offertes par les équipementiers. Un ATR vole en moyenne 2 000 à 2 200 heures chez Air Tahiti » explique Manate Vivish, dirigeant d’Air Tahiti.

Lire aussi : Air Tahiti : de nouveaux ATR pour 2022 ?

Avec la ligne la plus courte entre Tahiti et Moorea, et la plus longue pour rejoindre les Gambier, Air Tahiti exploite ses appareils dans des conditions bien spécifiques en Polynésie. La flotte se compose désormais de deux ATR 42-600 et de sept ATR 72-600. ; un huitième ATR 72 est en leasing sans option d’achat pour une durée de 18 mois. Ces appareils de nouvelle génération intègrent des évolutions techniques principalement dans le cockpit.

À gauche, celui qui part pour la Malaisie et à droite, un ATR 72-600. (Crédit photo : Thomas Chabrol)

« Cette évolution technique va concerner la cabine de pilotage, et qui permet donc au pilote de mieux gérer le vol, et avec des conditions de sécurité améliorées au niveau du pilotage de l’appareil » précise Manate Vivish.

D’ici 2022, deux nouveaux appareils pourraient être livrés : des ATR 42 STOL spécifiquement conçus pour leur capacité de décollage et d’atterrissage court sur des pistes de 800 mètres. Une perspective qui pourrait permettre de desservir Ua Pou et Ua Huka avec des ATR, au lieu du Twin Otter actuellement, et qui permettrait de multiplier par trois la capacité de transport de passagers, sans recourir à l’allongement très onéreux des pistes.

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