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« Ce rapport démontre que le câble n’a pas pu se rompre en vol. Il n’y a qu’une phrase en conclusion, qui est assez inexplicable d’ailleurs, où il ne l’affirme pas, il dit ‘cela suggérait que ce serait probable’, ce n’est pas une démonstration, surtout que c’est rigoureusement le contraire de ce qui est dit dans le rapport » déclare maître François Quinquis.
> « On ne pouvait pas faire voler l’avion avec un câble qui n’avait pas été changé »
« Il était prévu que ce câble soit installé pour 12 mois. Il a été installé pour plus de temps, donc il y a un défaut de navigabilité, donc on comprend tout à fait qu’il se soit rompu. Mais indépendamment, même s’il s’était pas rompu, on ne pouvait pas faire voler l’avion avec un câble qui n’avait pas été changé » explique maître Jean-Pierre Bellecave, l’avocat des familles des victimes.
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Les familles endeuillées ont en tous les cas le sentiment du devoir accompli. « Je ne pense pas qu’il y aura une forme de satisfaction, quelle que soit la décision. S’il y a des peines prononcées, il y aura forcément des déceptions, mais ça sera fait et il y aura une reconnaissance. On ne peut pas comparer 20 000 euros et une interdiction d’exercer à une vie » ajoute Nikolaz Fourreau. Le tribunal rendra son délibéré le 22 janvier 2019.