Au dixième jour du procès du crash d’Air Moorea, ce vendredi au palais de justice, ce sont d’anciens pilotes et techniciens de la compagnie aérienne qui ont été entendus à la barre. La majorité a confirmé les déclarations faites devant les enquêteurs peu après le drame, à savoir qu’il y avait bien des soucis de maintenance des appareils d’Air Moorea. Cependant, d’autres témoins, notamment ceux cités par la défense, ont eu du mal à se souvenir d’éventuels incidents. Pour les avocats des familles des victimes, ces témoignages-là n’ont pas eu vocation à éclairer les débats, bien au contraire, ils les ont pollués.
« Depuis le début de cette audience, nous avons l’impression qu’on produit un embrouillamini de sapience technique et pseudo scientifique tout à fait calibré et adapté pour soutenir une thèse, confie Me Jean-Pierre Bellecave, l’avocat de familles de victimes. Non pas pour la démontrer, mais pour la soutenir. Et nous en avons eu encore l’exemple aujourd’hui avec la réécoute d’un des experts produits par la défense, qui choisit dans les explications et démonstrations qu’il donne ce qui est conforme à la situation qu’il veut démontrer. Ça, ce n’est pas une position de scientifique, c’est une position de défenseur. »
Le procès reprend lundi avec l’audition des prévenus.
« Depuis le début de cette audience, nous avons l’impression qu’on produit un embrouillamini de sapience technique et pseudo scientifique tout à fait calibré et adapté pour soutenir une thèse, confie Me Jean-Pierre Bellecave, l’avocat de familles de victimes. Non pas pour la démontrer, mais pour la soutenir. Et nous en avons eu encore l’exemple aujourd’hui avec la réécoute d’un des experts produits par la défense, qui choisit dans les explications et démonstrations qu’il donne ce qui est conforme à la situation qu’il veut démontrer. Ça, ce n’est pas une position de scientifique, c’est une position de défenseur. »
Le procès reprend lundi avec l’audition des prévenus.
Rédaction Web avec Sam Teinaore