Air France sous la menace de la radicalisation

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Publié le 04/10/2016 à 12:58 - Mise à jour le 04/10/2016 à 12:58

Selon Le Canard Enchainé, ces incidents, principalement les derniers en date, auraient alerté le ministère de l’Intérieur. S’ils n’avaient pas été détectés lors de la procédure de check-list, ils auraient pu avoir de graves conséquences. Plusieurs commandants de bord auraient ainsi remarqué que le moteur relais de leur appareil, qui contrôle les réacteurs depuis le cockpit, présentait des avaries.

Une enquête diligentée par les renseignements aurait permis d’identifier un responsable. Salarié d’Air France, ce Français converti à l’islam aurait quitté la France dès qu’il a su que les soupçons portaient sur lui.

Deux de ses amis ont, pour leur part, été soupçonnés d’avoir trafiqué dans un atelier de maintenance de l’aéroport des toboggans d’évacuation destinés à Air France. Mais faute de preuve, ils auraient été mutés à des postes moins sensibles.

Toujours selon l’hebdomadaire, près de 40 avions d’Air France auraient été tagués d’un « Allahou akbar ». Un  pilote aurait même utilisé son « droit de retrait » pour bloquer son appareil au sol et le faire évacuer. De surcroît, un agent de piste aurait refusé de guider un avion qui venait d’atterrir sur le tarmac sous le prétexte que « le pilote était une femme ».

« S’ils sont capables de faire ça, ils peuvent faire mieux, ou pire » déclare un expert de la sécurité aérienne cité par le Canard. « Nous travaillons main dans la main avec les services de renseignement » aurait assuré la direction d’Air France au Canard Enchainé.

Contacté par TNTV, la direction d’Air France en Polynésie a démenti formellement l’article du Canard Enchainé. Voici l’intégralité de leur courriel envoyé à notre rédaction.

« Air France rappelle qu’elle met tout en œuvre quotidiennement pour offrir à ses passagers et membres d’équipage le plus haut niveau possible de sûreté et de sécurité. La direction de la sûreté de la compagnie travaille pour cela en étroite collaboration avec les différentes autorités aéroportuaires et services de l’Etat. Aucun acte de malveillance sur un vol commercial Air France n’a jamais été confirmé ni même identifié comme tel.  Les faits évoqués par le journal Le Canard enchaîné dans son article du 5 octobre 2016 ne sont pas conformes à la réalité. Il s’agit de rumeurs infondées ou d’événements sortis de l‎eur contexte. »

Ces incidents ou supposés tels, ne doivent pas empêcher quiconque de continuer à prendre Air France ou toutes autres compagnies. Avec l’internationale terroriste qui est en train de prendre forme, il faut bien se dire que nul n’est à l’abri et qu’il va falloir vivre avec.

 

Rédaction Web 

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