Aides-soignants : inquiets pour leur avenir, les nouveaux diplômés rencontrent le ministre de la Santé

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Plusieurs représentants des aides-soignants issus de la dernière promotion -de juillet dernier- ont été reçus ce jeudi matin, au ministère de la Santé. Une fois leur diplôme en poche, tous avaient fait état de leur difficulté à trouver un emploi dans leur secteur d’activité.

Publié le 04/08/2022 à 15:23 - Mise à jour le 04/08/2022 à 15:30

Plusieurs représentants des aides-soignants issus de la dernière promotion -de juillet dernier- ont été reçus ce jeudi matin, au ministère de la Santé. Une fois leur diplôme en poche, tous avaient fait état de leur difficulté à trouver un emploi dans leur secteur d’activité.

Les aides-soignants, récemment diplômés de l’Institut Mathilde Frebault, sont dans l’incompréhension et la déception. Ils n’arrivent aujourd’hui pas à trouver d’emploi. Une situation qui les a surpris alors qu’ils pensaient que les concours étaient réalisés en fonction des besoins dans les structures de soins. Malgré des effectifs réduits à une vingtaine d’élèves sur la dernière session, et malgré la mise en garde des autorités sur l’absence de garantie d’emploi, les aides-soignants espèrent trouver rapidement un poste pérenne.

Les aides-soignants, ce jeudi matin (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Si la rencontre de ce jeudi matin n’apporte pas de solution concrète, elle a permis d’ouvrir le dialogue et d’engager des rencontres avec l’hôpital et la direction de la Santé, comme l’explique Océane Hollmann, représentante des aides-soignants, et aide-soignante issue de la dernière promotion : « On aurait aimé ne pas en arriver là. Cela a été laborieux pour nous, car nous sommes quand même des jeunes diplômés. Nous nous confrontons au système administratif. On se sent petit à côté des grands. On remercie l’association qui nous accompagne dans cette démarche. Nous sommes très satisfaits de la rencontre de ce matin. On a des perspectives d’emploi dans l’année ou pour 2023. Mais au moins, nous avons un espoir ».

« On ne règle pas la question de façon tout à fait complète. On va la régler très prochainement, d’ici 15 jours. (…) En ce qui concerne le domaine de la santé, la priorité est toujours donnée à compétences égales à des Polynésiens, des originaires du pays, même si ce sont des popa’a, tant qu’ils ont vécu ici depuis leur enfance. Nous indiquons d’ailleurs à ceux qui postulent parce qu’ils arrivent comme voyageurs, qu’ils n’auront pas de CDI, mais qu’ils ne pourront avoir que des CDD » a déclaré de son côté le ministre de la Santé. « L’institut va rouvrir beaucoup plus performant que ce qu’il était avant, parce que ça va être un institut de formation aux carrières sanitaires et sociales. Il aura donc une puissance beaucoup plus importante, et il va permettre, bien évidemment, à tous ceux qui le souhaitent, de faire des formations. Il rouvrira dès que les travaux seront finis, dans environ 2 ans » a-t-il par ailleurs ajouté.

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