Il y a près de trois ans du côté de Raiatea, Mathieu Boucher s’est converti à l’agriculture biologique. Aujourd’hui, il tente de décrocher la certification Bio et c’est le groupe Bio Raiatea qui contrôle son exploitation. Une première, puisque les années passées, seul le SPG Bio Fetia était habilité à le faire.
« Le rôle de ce groupe est vraiment de soulager le siège, explique Heiva Faatauira, de l’association SPG Bio Fetia. Le contrôle se fait par deux auditeurs qui sont formés et qui ont signé la feuille d’engagement pour être affilié au SPG Bio Fetia. »
Pour chaque contrôle, le groupe doit obligatoirement être composé d’un producteur et d’un consommateur de Raiatea. Tout au long de la visite sur site, l’agriculteur auditionné va répondre aux 67 questions du dossier.
Respect des sols et de l’environnement, technique utilisée ou encore le conditionnement des produits, des critères primordiaux requis pour être un producteur bio certifié.
Et pour former les contrôleurs, SPG Bio Fetia a fait appel à l’expertise de Georges Tieya, un ancien formateur de Bio Calédonia, en Nouvelle-Calédonie, qui n’a qu’un objectif : « former un maximum de producteurs et de consommateurs aux techniques d’audit sur le terrain. Comment on va contrôler un producteur bio, et comment ce producteur bio va-t-il se conformer à la norme de l’agriculture biologique pour pouvoir avoir son label ».
Géraldine, qui suit cette formation en tant que consommatrice, met du cœur à l’ouvrage. « On est encore en phase d’apprentissage et je cherche à être le plus correct par rapport à toutes les questions qu’on nous demande et d’être la plus précise possible », souffle-t-elle.
Pour cela, elle n’a pas à s’inquiéter, Georges Tieya veille en effet au bon déroulement de l’audit et au respect du cahier des charges, qui est le même pour tout le bassin océanien.
« Le but de ma formation, en Polynésie où il y a des motu un peu partout, c’est que la réglementation appliquée à Tahiti ou à Moorea ou à Raiatea ou à Rurutu soit la même partout, explique Georges Tieya. Comme ça, on ne va pas dire qu’à Tahiti ils font comme ça, à Raiatea ils font comme ça. Non, la norme océanienne, c’est la même applicable partout, donc il faut que ce soit pareil pour tout le monde. »
Une fois l’audit réalisé, le dossier est transmis au SPG Bio Fetia pour décision. Il faut savoir qu’un délai minimum de 6 mois est octroyé au producteur pour réajuster son exploitation s’il n’a jamais utilisé de produits chimiques et de 3 ans le cas échéant.
« Le rôle de ce groupe est vraiment de soulager le siège, explique Heiva Faatauira, de l’association SPG Bio Fetia. Le contrôle se fait par deux auditeurs qui sont formés et qui ont signé la feuille d’engagement pour être affilié au SPG Bio Fetia. »
Pour chaque contrôle, le groupe doit obligatoirement être composé d’un producteur et d’un consommateur de Raiatea. Tout au long de la visite sur site, l’agriculteur auditionné va répondre aux 67 questions du dossier.
Respect des sols et de l’environnement, technique utilisée ou encore le conditionnement des produits, des critères primordiaux requis pour être un producteur bio certifié.
Et pour former les contrôleurs, SPG Bio Fetia a fait appel à l’expertise de Georges Tieya, un ancien formateur de Bio Calédonia, en Nouvelle-Calédonie, qui n’a qu’un objectif : « former un maximum de producteurs et de consommateurs aux techniques d’audit sur le terrain. Comment on va contrôler un producteur bio, et comment ce producteur bio va-t-il se conformer à la norme de l’agriculture biologique pour pouvoir avoir son label ».
Géraldine, qui suit cette formation en tant que consommatrice, met du cœur à l’ouvrage. « On est encore en phase d’apprentissage et je cherche à être le plus correct par rapport à toutes les questions qu’on nous demande et d’être la plus précise possible », souffle-t-elle.
Pour cela, elle n’a pas à s’inquiéter, Georges Tieya veille en effet au bon déroulement de l’audit et au respect du cahier des charges, qui est le même pour tout le bassin océanien.
« Le but de ma formation, en Polynésie où il y a des motu un peu partout, c’est que la réglementation appliquée à Tahiti ou à Moorea ou à Raiatea ou à Rurutu soit la même partout, explique Georges Tieya. Comme ça, on ne va pas dire qu’à Tahiti ils font comme ça, à Raiatea ils font comme ça. Non, la norme océanienne, c’est la même applicable partout, donc il faut que ce soit pareil pour tout le monde. »
Une fois l’audit réalisé, le dossier est transmis au SPG Bio Fetia pour décision. Il faut savoir qu’un délai minimum de 6 mois est octroyé au producteur pour réajuster son exploitation s’il n’a jamais utilisé de produits chimiques et de 3 ans le cas échéant.
Rédaction web avec Jessica Doucet-Tuahu