Le 31 janvier, Tematai Le Gayic avait écrit au représentant de l’Etat pour évoquer les « mouvements dits ‘profilés’ de fonctionnaires du corps d’encadrement et d’application de la police nationale », comme l’avait rapporté nos confrères de Tahiti Infos.
Le député indépendantiste s’inquiétait, dans ce courrier, de l’affectation de 4 policiers « non originaires » du Fenua à la DTPN de Papeete, alors que des candidats polynésiens pourraient occuper les postes.
Dans sa réponse à l’élu, le haut-commissaire écrit qu’il « relève de la responsabilité du Directeur territorial de la police nationale de la Polynésie française -Mario Banner, Ndlr-, en tant que manager et responsable de son service, de définir les besoins et les compétences nécessaires à la mise en œuvre de ses différentes missions ». Eric Spitz précise en outre, qu’il appartient aussi à Mario Banner d’établir « un classement préférentiel des candidatures. »
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« J’ajoute que ce mouvement est toujours en cours et est ouvert jusqu’au 17 février. Tout policier remplissant les conditions peut faire acte de candidature (…), y compris les policiers polynésiens actuellement en métropole », poursuit le représentant de l’Etat.
Et celui-ci de conclure : « le directeur territorial ne saurait exclure d’éventuelles candidatures d’originaires ; étant lui-même polynésien, il ne peut être suspecté de favoriser des candidatures métropolitaines au détriment d’originaires ».
Selon les chiffres fournis par le haut-commissariat, depuis mars 2022, 8 fonctionnaires originaires de Polynésie ont bénéficié d’un retour au Fenua.