Adjugé, vendu

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Publié le 29/09/2016 à 14:38 - Mise à jour le 29/09/2016 à 14:38

Stéphanie ne rate pas une vente aux enchères depuis plus de 20 ans. « J’essaie de ne pas manquer les ventes aux enchères en général, il y en a une toute les fins de mois. On y fait des affaires ».

Relativisant, « Cela dépend de beaucoup de choses en fait. Il y a des critères qu’il faut respecter. En premier, le prix. Il faut se donner un plafond, sinon, si tu vas au delà, tu en es pour ta poche. J’ai acheté deux voitures, dont une qui a roulé pendant 20 ans, j’estime dans ce cas là, avoir fait une affaire ».

Stéphanie aime tout particulièrement les objets anciens. « J’espère toujours trouver des tableaux ou autres objets qui ont une histoire. » Aujourd’hui, elle a jeté son dévolu sur des tables en inox, mais..« Elles sont chères, et je ne sais pas si je vais suivre. »

On lui fait confiance pour trouver un objet qui trouvera grâce à ses yeux. « Parfois tu viens pour quelque chose et tu repars avec autre chose. »

60 objets venant de saisies, dépôt de bilan ou de ventes volontaires ont été mis en vente dans l’après midi. Voitures, chapiteaux, fours etc… un inventaire à la Prévert. « C’est une vente exceptionnelle dans sa diversité », précise Serge Léontieff, commissaire priseur, poursuivant « Tous les objets sont vendus au plus offrant, sauf quelques rares articles sur lesquels il y a un prix de base. Par exemple sur  des voitures ».

Ce matin, jusqu’à 14 heures, c’était la visite de repérage afin de permettre aux personnes de voir si des objets mis en vente étaient susceptibles de les intéresser. La vente en elle même a débuté à 14h30. « En général, 95% du matériel part. C’est au plus offrant, et ce n’est pas cher. On baisse les prix pour que tout soit vendu ». Signe des temps, les ventes de mobilier de sociétés en dépôt de bilan sont en augmentation.
 

Rédaction Web avec Sophie Guébel et Tauhiti Tauniua Mu San

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