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« Nous avons rencontré les directeurs de ces deux magasins. L’un a compris que la loque américaine se transmettait par les spores qui sont dans le miel. Ce n’est pas dangereux pour l’être humain, mais cela l’est pour les abeilles de Raiatea qui sont encore indemnes de toute maladie. On a essayé de parler avec le chef d’entreprise qui n’a rien voulu entendre. Pour 350 Fcfp de marge, il risque d’exterminer les dernières abeilles saines de l’île pour un pot de 500 grammes, c’est lamentable » déplore Olivier Schmiechen, apiculteur de Raiatea.
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La chambre de l’agriculture va lancer une enquête pour repérer la loque américaine sur l’ensemble des îles Sous-le-Vent. En attendant, Olivier Schmiechen souhaite la création d’une indication géographique protégée (IGP) pour l’apiculture polynésienne, un label pour préserver les abeilles de Marquises, des Tuamotu et de Raiatea.