Pointé du doigt par les riverains du quartier où est prévue son implantation, Julien Vescovali, le porteur de projet, a souhaité leur répondre. Celui-ci comprend l’inquiétude de ces personnes, mais il assure que son projet et toutes les mesures d’hygiène et de sécurité sont scrupuleusement suivies par un bureau d’étude.
« Comme je leur ai dit, je ne peux pas les éclairer sur le domaine technique, le respect par rapport aux rivières, aux habitants… Ce n’est pas mon domaine. On a payé plus d’un million un bureau d’étude pour faire son job. Ce projet date d’à peu près 5 ans. Il devait se faire au fond de la vallée, en total privé, mais cela n’a pas été possible. Donc le Pays nous a proposé une terre en location. Et tous les éleveurs attendent l’ouverture de cette unité parce que leurs bêtes sont vieillissantes, mourantes. Il n’y a plus grand monde qui abat. C’est une filière mourante, et plutôt que d’importer, on aimerait être auto-suffisant » poursuit-il.
Contacté par TNTV, le Service du développement rural de Raiatea refuse pour l’instant de s’exprimer sur le sujet.