À Toahotu, la petite fourmi de feu s’immisce partout

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ENVIRONNEMENT - Les habitant de Toahotu n’en peuvent plus. Depuis 2010, ils sont envahis de fourmis de feu. En peu de temps, les insectes ont proliféré sur des hectares dans les quartiers Aida et Nino. Une situation devenue invivable.

Publié le 13/04/2019 à 14:36 - Mise à jour le 18/06/2019 à 16:13

ENVIRONNEMENT - Les habitant de Toahotu n’en peuvent plus. Depuis 2010, ils sont envahis de fourmis de feu. En peu de temps, les insectes ont proliféré sur des hectares dans les quartiers Aida et Nino. Une situation devenue invivable.

Nico Godeau est l’un des nombreux habitants du quartier Nino, sur le littoral ouest de Toahotu. Un quartier a priori tranquille, mais les apparences sont trompeuses. Car en y regardant de plus près, on y trouve des colonies de petites fourmis de feu, qui y ont élu domicile depuis 2010.

« Elles sont passées dans la maison, soupire Nico. Parfois, tu es sur le lit, et elles te piquent. Même aux toilettes, quand tu t’assois, elles sont là aussi. J’ai mis du produit, mais ça ne passe pas. J’avais des petits chiots qui sont morts à cause d’elles. Le voisin aussi avait une biquette qui est morte… »

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Abel Lee Wing, un autre riverain, a été le premier à alerter les habitants de cette servitude infestée depuis 9 ans. Mais à ce moment-là, très peu l’avaient pris au sérieux.

Depuis, le service de l’Environnement a confirmé la présence de ces insectes dans la zone sans proposer d’alternative. Aujourd’hui, les habitants se retrouvent seuls pour faire face à la petite fourmi de feu.

Hélène, une autre habitante, a d’ailleurs contacté une société pour s’en occuper. « On essayait de gérer par nous-mêmes avec les produits qu’on pouvait trouver dans les commerces, mais là j’ai fait appel à une société pour venir traiter le terrain, explique-t-elle.
Pour l’instant, chez nous, c’est resté cloisonné au jardin, parce qu’on est en bout de chaîne, et c’est justement pour ça que j’ai appelé une société, avant que ça ne devienne totalement invivable. Parce que dans le jardin, ça l’est déjà. »

Pour certains, la situation était si invivable qu’ils ont préféré quitter les lieux…

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