Après chaque activité, le lavage des mains est obligatoire. La distanciation sociale est respectée scrupuleusement et à tout moment de la journée.
« Nous avons séparé les tables de manière à ce que les élèves soient suffisamment éloignés les uns des autres, explique Matatini Mahai, enseignante en section des moyens et des grands. A chaque récréation nous allons nous laver les mains et nous veillons à ce que les élèves ne soient pas trop collés. »
Avant la reprise de l’école, les parents d’élèves ont été informés des procédés par le biais d’une note d’information distribuée par la police municipale ou via la page Facebook de l’établissement. Depuis la reprise, tout se déroule convenablement.
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« Nous fonctionnons en alternance, c’est-à-dire que l’élève est présent à l’école un jour sur deux, sauf pour les élèves en difficulté. J’ai demandé à ce qu’ils soient présents tous les jours. Donc l’effectif est assez réduit, avec 12 à 14 effectifs », confie Claudine Utia, la directrice du groupe scolaire de Rimatara.
Au moment du repas aussi, les gestes barrières sont appliqués. « On a reçu des consignes de la directrice, précise Tepou Mehao, le chef cuisinier. Sachant qu’ici à Rimatara il y a trois villages, donc on reçoit les élèves village par village. Et une fois qu’ils sont dans la cantine, il y a une distance de sécurité à respecter lorsqu’ils vont manger. »
En classe comme dans la cour, les élèves se sont familiarisés avec les mesures de sécurité sanitaire. Cela apparaît presque comme un jeu. En effet, le risque de contamination est quasi-inexistant dans les îles éloignées de Tahiti et Moorea.