À Pirae, on travaille à améliorer les relations entre la police et les habitants

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Depuis deux ans, l’Etat tente d’améliorer les relations entre la police et la population. Le but : renforcer le travail en commun pour combattre l’insécurité dans les quartiers. Le groupement de partenariat opérationnel (GPO) de Pirae est intervenu pour la première fois ce mardi matin dans la résidence Atimaro. Une réunion entre l’Etat, la police nationale, le maire et les riverains.

Publié le 14/01/2020 à 16:40 - Mise à jour le 15/01/2020 à 16:15

Depuis deux ans, l’Etat tente d’améliorer les relations entre la police et la population. Le but : renforcer le travail en commun pour combattre l’insécurité dans les quartiers. Le groupement de partenariat opérationnel (GPO) de Pirae est intervenu pour la première fois ce mardi matin dans la résidence Atimaro. Une réunion entre l’Etat, la police nationale, le maire et les riverains.

Identifier les problèmes de sécurité qui empoisonnent la vie des gens au quotidien et apporter des solutions concrètes, c’est l’objectif du groupement de partenariat opérationnel (GPO), lancé en juin après une rixe dans le quartier.

« Ce sont des faits qui se sont passés entre jeunes du quartier Lagarde et ceux du quartier Teauna à l’hippodrome, sur fond de trafic de stupéfiants, raconte le major Pierre Estall, responsable du secteur 2 du GPO. Ils se sont donnés rendez-vous plusieurs fois pour en découdre physiquement. »

Depuis, la police nationale a prévu un dispositif de police de proximité : une présence régulière, des activités pour les jeunes et surtout des rencontres fréquentes avec la police, les élus, l’OPH, les associations de quartier et les riverains. Un partenariat fort qui semble porter ses fruits.

« Ça s’est arrêté, depuis le jour où il y a eu cette bagarre et jusqu’à aujourd’hui, je ne vois plus les jeunes traîner, assure Norbert, un résident de Atimaro. Alors que l’année dernière, j’étais obligé de dire aux jeunes qui traînaient d’aller à l’école. »

Mais coopérer avec la police n’est pas tout le temps facile. Surtout quand certains membres de la famille sont impliqués dans la délinquance.

« C’est très complexe dans ce type de situation, reconnaît le haut-commissaire Dominique Sorain. Mais il n’y a pas que ce type de situation aussi parce qu’il y a des délinquants, des trafiquants qui viennent ici, et c’est pas forcément des gens de la famille. Donc la police a besoin d’avoir ces informations pour travailler. »

Aujourd’hui, la sécurité n’est plus seulement l’affaire de la police mais aussi de tous les habitants : ils sont invités à développer leurs liens avec la police.

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