A la pension Bianca et Benoit, la relève est assurée

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Publié le 03/02/2017 à 14:33 - Mise à jour le 03/02/2017 à 14:33

Benoît et Bianca Urarii sont propriétaires d’une pension de famille, après avoir œuvré pendant près de vingt années dans le domaine, il est temps pour eux de passer la main. Mais à quelqu’un de confiance. Et qui mieux que leur fille pour reprendre le flambeau.

« C’est une fierté pour moi, parce que ma fille a baigné durant toute son enfance, dans le tourisme ou son père et moi avons travaillé ». Pas toujours facile de passer le flambeau, car vingt années dans le secteur touristique, d’autant plus à Mangareva, cela marque une vie. « C’est vingt ans de dur labeur. Et il y a 20 ans, l’île était desservie à raison d’un vol par mois. Depuis on est passé à 6 ou 8 vols par mois. »

Désormais, c’est sur sa fille qu’elle compte pour reprendre la pension. « Elle est presque prête. Mais de toutes façons, mon mari et moi seront toujours derrière elle en cas de besoin. »

Pour cette mère, « travailler en famille, c’est toujours mieux », même si, « il y a de temps à autres des petits soucis, mais rien de bien méchant. » Bianca ne s’inquiète pas quant au devenir de sa pension. « Ca va aller. Ma fille a fait de hautes études. Elle est partie se former en France, puis à Bora. Elle a donc pu acquérir d’autres façons de travailler. »

De nouvelles méthodes additionnées à la façon de faire de papa et maman font que Bianca estime sa fille prête pour relever le défi. « Elle a un très bon bagage et je pense qu’elle peut prendre son envol. »

Et Tania, leur fille, se sent-elle prête pour reprendre l’affaire ? « Oui, j’ai baigné dans la petite hôtellerie depuis l’âge de sept ans, et j’en ai 27. Du coup je pense avoir eu une bonne formation ».

Vingt années passées à regarder travailler ses parents et les aider. Cela devrait suffire pour être au point. D’autant plus que c’est sur le tas que l’on apprend le mieux. « Depuis le plus jeune âge nous avons été formés à pouvoir reprendre les entreprises de nos parents. Que ce soient mes frères, ou moi. »

Ce qu’elle pense apporter à l’édifice construit patiemment par ses parents ? « Faire un mix entre les compétences que j’ai acquises en France et celles dont j’ai bénéficiées ici. Par exemple, comme j’ai suivi une formation culinaire en métropole, je vais pouvoir apporter différentes épices et saveurs dans nos plats. »

Si les touristes coté estomac n’auront surement pas à se plaindre des plats concoctés par Tania, quant est t-il du coté des activités qu’elle proposera. « Je pense que je n’ai pas trop de changements à apporter. Parce que mes parents on fait énormément de choses par rapport aux excursions. »

Sur les nouvelles technologies et le plus qu’elles apportent au niveau communication, dès son retour aux Gambiers, Tania compte bien se jeter à corps perdu dans l’optimisation et la mise à jour de la page FaceBook de la pension.

Quant à Benoit et Bianca désormais libre de leur temps, que vont t-il faire ? « On va continuer de l’épauler et comme nous avons encore deux enfants, on va les former de façon à ce qu’ils puissent s’occuper de la ferme perlière que nous possédons ».
 

Rédaction Web avec Mata Ihorai et Sam Teinaore

 

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