Dernier jour et derniers clients pour Jean-Claude Mondo, fondateur de Japana. Ce bijoutier n’a plus que quelques heures pour alléger son stock de perles de Tahiti. Cela fait une vingtaine d’années que cet ancien commerçant au fenua, installé maintenant à Nice, vient à la Foire de Paris. Il dresse le bilan de son activité sur le salon cette année :
« Il y a eu des flops, il y a eu des résultats très moyens. C’est une des raisons qui nous font abandonner la vente directe aux particuliers en foire-exposition. »
C’est d’ailleurs la dernière fois que Jean-Claude Mondo se rendra à la Foire de Paris. Chaque année, la conjoncture est de plus en plus difficile. L’espace dédié aux artisans de Polynésie se réduit et la foire n’attire plus les commerçants du fenua. Jean-Claude Giraud, fondateur de Tahitian Secret, analyse :
« Il y a beaucoup de moins de Polynésiens qui viennent de Polynésie. C’est le 3ème salon cette année sur Paris, cela fait beaucoup de frais pour pouvoir venir directement de Tahiti. »
Seul artisan venu de Tahiti : Donny Vermudes de Moana Dream. Cet autre bijoutier a cassé sa tirelire pour le transport de la marchandise et la location de l’espace. A 60 000frcs le mètre carré, l’investissement est conséquent. Le professionnel souligne :
« Il faut pouvoir amortir l’investissement derrière. La Polynésie ça fait rêver. Mais encore faut-il que ça suive après… »
Les chambres consulaires de Tahiti se sont désengagées des aides données par le passé aux artisans pour venir exposer à la foire. Elle perd chaque année un peu plus d’aura…
« Il y a eu des flops, il y a eu des résultats très moyens. C’est une des raisons qui nous font abandonner la vente directe aux particuliers en foire-exposition. »
C’est d’ailleurs la dernière fois que Jean-Claude Mondo se rendra à la Foire de Paris. Chaque année, la conjoncture est de plus en plus difficile. L’espace dédié aux artisans de Polynésie se réduit et la foire n’attire plus les commerçants du fenua. Jean-Claude Giraud, fondateur de Tahitian Secret, analyse :
« Il y a beaucoup de moins de Polynésiens qui viennent de Polynésie. C’est le 3ème salon cette année sur Paris, cela fait beaucoup de frais pour pouvoir venir directement de Tahiti. »
Seul artisan venu de Tahiti : Donny Vermudes de Moana Dream. Cet autre bijoutier a cassé sa tirelire pour le transport de la marchandise et la location de l’espace. A 60 000frcs le mètre carré, l’investissement est conséquent. Le professionnel souligne :
« Il faut pouvoir amortir l’investissement derrière. La Polynésie ça fait rêver. Mais encore faut-il que ça suive après… »
Les chambres consulaires de Tahiti se sont désengagées des aides données par le passé aux artisans pour venir exposer à la foire. Elle perd chaque année un peu plus d’aura…
Rédaction web avec Eric Dupuy