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À la découverte du Tahitian Dreamliner à Paris

À peine débarqué sur le sol européen, le Tahitian Dreamliner invitait à un voyage bien particulier à Paris. Malheureusement, pour les 300 passagers triés sur le volet, le nouveau Boeing n’est pas reparti vers Tahiti, mais restait au dessus de la France hexagonale.

Un vol découverte de 3 heures avec un objectif est clair pour la compagnie : montrer l’un des 4 avions qui composera sa flotte pour les 20 ans à venir. « Le premier plaisir ce de voir la réaction des passagers, des gens qui sont à bord. De voir leur étonnement, leur plaisir, leur sourire… C’est toujours un grand moment, et on ne s’en lasse jamais. On est avec nos partenaires, les gens qui nous aident depuis 20 ans, et qui ont fait aussi un peu ce qu’Air Tahiti est devenu. C’est important » explique Michel Monvoisin, PDG d’Air Tahiti Nui.

Dans la cabine, il y avait en majorité des voyagistes comme Quentin, venu de Suisse. Il est spécialiste de la destination polynésienne. « Je vais regarder la disposition de l’avion, comment il est configuré, regarder la taille des cabines eco, premium eco et business, la taille des écrans… » nous dit Quentin Brunner, agent chez Départ Voyage Genève.

Lors de la commande de ces avions en 2015, la conjoncture n’était pas vraiment la même. Aujourd’hui, deux nouvelles compagnies se sont installées sur la ligne Paris Papeete, dont une low-cost… « Les avantages de French Bee,  c’est qu’on sera sur un stop à San Francisco plutôt que Los Angeles,. Donc les gens qui feront un stop à San Francisco pourront visiter quand même un petit peu plus la destination. Et pour Air Tahiti Nui, c’est surtout la connexion qui est intéressante au départ des vols de la Suisse » poursuit Quentin Brunner.

Et surtout, la compagnie au tiare veut marquer son ancrage polynésien pour se démarquer : « Il nous faut nous adapter à cet environnement qui est très changeant. (…) Tahiti commence avec Air Tahiti Nui dès qu’on monte dans l’avion » déclare Jean-Marc Hastings, directeur Europe d’Air Tahiti Nui.

À 21 ans, la compagnie s’offre une petite révolution en changeant de constructeur. Ce nouvel appareil réduit de 45 minutes le vol entre Paris et Papeete, ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle pour les personnels navigants. « Le temps de service ne change pas, mais par contre les temps de repos sont réduits forcément. Mais on fera avec… » déplore Vanina Chapman, hôtesse chez Air Tahiti Nui

À la fin de l’année, les 4 Boeing auront pris place sur les 4 lignes de la compagnie qui devrait une septième fois clôturer ses comptes bénéficiaires, malgré l’arrivée de la concurrence.
 

Rédaction web avec Eric Dupuy et Solène Boissaye
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