L’appareil s’est élancé jeudi 19 février de la base aérienne 123 d’Orléans pour effectuer une mission de longue durée, baptisée « Avalon ». Il s’agit du premier tour du monde vers l’est pour le nouvel avion de transport tactique de l’armée de l’air. Après une escale aux Emirats Arabes Unis pour déposer du fret, puis en Malaisie, il a rallié Melbourne en Australie pour prendre part à la plus importante rencontre aéronautique organisée dans l’hémisphère Sud, le salon aéronautique d’Avalon.
Tout au long de sa mission, des expérimentations sont menées sur l’environnement de l’A400M (température, qualité de l’air), afin de produire des recommandations notamment en matière de sécurité aérienne, ainsi que dans la constitution des repos et des relèves équipages.
« Avant le microsommeil, il y a une période d’hypovigilance, de baisse de vigilance, et donc on va arriver à quantifier le moment d’apparition de la fatigue pour mesurer le moment de survenue de la fatigue », détaille l’ergonome. Cela va permettre de savoir quel temps de vol attribuer aux pilotes, et à quel moment renforcer l’équipage. « L’avion est plus performant : il va plus vite et plus loin. C’est pour être sûr du moment où il faut renforcer l’équipage. Cet avion est destiné à être piloté par seulement deux pilotes, pilote monitoring, et pilote en poste ».