Ce dimanche 16 juillet, Éric Requet, Secrétaire général du haut-commissariat, a présidé, avenue Pouvana’a a Oopa, à Papeete, la cérémonie à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux Justes de France. La cérémonie s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités civiles et militaires, les honneurs étant rendus par les porte-drapeaux des anciens combattants.
Éric Requet a lu le message rendant hommage aux 4 206 Justes de France, mais déplorant la persistance d’actes antisémites en France. Puis le préfet a lu le message national de Patricia Mirallès, secrétaire d’État, chargée des anciens combattants et de la mémoire : Les 16 et 17 juillet 1942, à Paris et dans sa banlieue, des Juifs, femmes, hommes et enfants sont arrêtés, enfermés par l’État français, puis déportés par les nazis. C’est la rafle du Vél d’hiv. En reconnaissant le mal qui a été fait, en nommant les auteurs, il nous faut aussi reconnaître le bien et ceux qui l’ont fait : Tous les Justes qui, en sauvant une personne et, parfois, bien plus, ont sauvé l’humanité…
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Puis, Moetai Brotherson, président de la Polynésie française, Bruno Flores, représentant le Président de l’Assemblée de la Polynésie française, Marcellino Teata, représentant le Maire de Papeete, et le Capitaine de frégate Enguerrand, représentant le commandement supérieur des forces armées en Polynésie, ont déposé une gerbe au pied du monument aux morts.
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