Cet événement a été mis en place à l’initiative de deux professeurs de technologies, l’un du collège de Papara, et l’autre de Paea. « Le gros intérêt pour nous en technologie, mais en fait pour tous les élèves, c’est qu’ils vont apprendre à concevoir les robots, en 3D ou en 2D, à les fabriquer. Ils vont apprendre à coder, puisqu’il faut les programmer. Et ils vont avoir aussi un regard différent par rapport au monde qui les entoure, parce qu’ils sont baignés dans un monde de numérique », explique Alain Grimault, professeur de technologie au collège de Paea et à l’initiative du projet. « Chez eux, ils (les élèves, NDLR) ont plein d’appareils qui sont en réalité des robots, et avec ce projet-là, ils apprennent à voir les choses un peu différemment parce qu’ils savent que derrière il y a des capteurs, il y a un moteur, etc. », détaille-t-il.
Plusieurs épreuves étaient au programme de ce concours : demander à son robot d’éteindre un incendie, de trier des déchets ou encore de parcourir un labyrinthe. Une épreuve dite du « sumo » permettait également aux robots de s’affronter au cours d’un face à face. C’est finalement le collège de Papara qui a remporté la coupe cette année contre Paea et Taaone.
Grâce à ce type d’événement, les professeurs espèrent intéresser les jeunes à la discipline et, pourquoi pas, révéler des vocations. « Pour certains élèves, cet apprentissage ouvre la possibilité de s’orienter vers des voies technologiques et puis, éventuellement, pourquoi pas, une école d’ingénieur dans le domaine plus tard. Il y a des vocations qui peuvent naître grâce à ce type de concours », se réjouit Alain Grimault.
Alain Grimault, professeur de technologie au collège de Paea
Deux élèves du collège de Paea