2,5 fois de plus de victimes de coups et blessures en Polynésie qu’en métropole

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À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, le 20 novembre, et de la Journée mondiale de lutte contre les violences à l’égard des femmes, un collectif de 7 groupements composé de l’APAJ, du CTIDFF, de l’association Emauta, du Soroptimist, de la Solidarité des femmes de Tahiti, de Vahine Orama et de l’UFFO, a souhaité rencontrer le Président Edouard Fritch et de la ministre de la Famille, Isabelle Sachet.

Publié le 18/11/2020 à 17:30 - Mise à jour le 18/11/2020 à 17:30

À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, le 20 novembre, et de la Journée mondiale de lutte contre les violences à l’égard des femmes, un collectif de 7 groupements composé de l’APAJ, du CTIDFF, de l’association Emauta, du Soroptimist, de la Solidarité des femmes de Tahiti, de Vahine Orama et de l’UFFO, a souhaité rencontrer le Président Edouard Fritch et de la ministre de la Famille, Isabelle Sachet.

Le collectif indique qu’il y a 2,5 fois plus de victimes de coups et blessures en Polynésie qu’en métropole. Il ajoute que 65% des 2 549 victimes de violences se situent dans la sphère familiale, dont 80% de femmes. Le collectif a ainsi présenté des constats et des propositions à la fois préventives et curatives sur le sujet des violences intra-familiales.

Pour le groupement, « lorsque l’on violente une femme, on violente une famille ». Compte tenu de la situation récurrente des violences intra-familiales, le Président Fritch a proposé la tenue d’un forum sur le sujet afin de mobiliser à nouveau la population, les maires, le Pays et l’État, et d’avoir ainsi en la matière une réponse concrète, concertée, coordonnée et cohérente.

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