2021 : une année meurtrie par la Covid-19 en Polynésie

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Après une année marquée par l’arrivée du Covid, 2021 sera l’année de la vaccination, mais aussi celle du Delta. L’introduction du variant indien provoquera un rebond brutal de l’épidémie, mettant les structures de santé à rude épreuve. Une deuxième vague meurtrière qui fera plus de 600 morts et plongera la Polynésie dans le deuil.

Publié le 02/01/2022 à 10:55 - Mise à jour le 03/01/2022 à 14:49

Après une année marquée par l’arrivée du Covid, 2021 sera l’année de la vaccination, mais aussi celle du Delta. L’introduction du variant indien provoquera un rebond brutal de l’épidémie, mettant les structures de santé à rude épreuve. Une deuxième vague meurtrière qui fera plus de 600 morts et plongera la Polynésie dans le deuil.


Début d’année plutôt calme sur le front de l’épidémie. Au 1er janvier 2021, la Polynésie passe un réveillon sous couvre-feu. Le Pays compte alors 114 morts et 47 hospitalisations, dont 24 en réanimation. Un début d’accalmie qui doit laisser le temps de vacciner la population. 

L’arrivée le 7 janvier de près de 15 000 doses du vaccin Pfizer marque le top départ d’une campagne de vaccination sans précédent. Les toutes premières injections sont inoculées le 12 janvier au centre de vaccination de Paofai sur des volontaires, dont de nombreux élus. En parallèle, le CHPF engage une campagne de vaccination de ses troupes, à commencer par la directrice de l’hôpital, Claude Panero. Une phase de rodage avant le lancement officiel de la campagne le 18 janvier.

Début février, l’éclairci se confirme. De quoi permettre aux pouvoirs publics d’annoncer les premiers allègements, mais pas pour longtemps….

En avril, l’apparition du variant Delta en Inde et sa propagation rapide en Europe inquiète les autorités sanitaires. Le CHPF se tient prêt. Dès le mois de juillet, l’introduction du variant en Polynésie marque le début d’une nouvelle vague, plus meurtrière que les précédentes.

Les structures de santé du Pays sont rapidement débordées. Les images de la nef de l’hôpital du Taaone transformée en poste de soin avancé, provoque l’émoi tandis que la valse des ambulances et des cercueils rythme le quotidien des médias. Devant le manque de moyens, les médecins évoquent une médecine de guerre. Dans les cimetières, la place vient à manquer pour les corps qui s’accumulent. La Polynésie est contrainte de reconfiner dès le 20 août. Mais il est déjà trop tard pour freiner le rythme macabre. Fin septembre, la barre des 600 morts est franchie.

Il faudra attendre fin octobre pour observer un retour d’accalmie, mais l’introduction du nouveau variant cette semaine annonce déjà un nouveau rebond épidémique : Omicron s’installe, avec comme un air de déjà vu…

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