« Ce n’était pas facile puisque le collège des syndicats voulait encore garder la main. Mais je pense que c’était bien que l’on prenne nous aussi la main, le collège des associations. On représente des milliers de personnes qui oeuvrent bénévolement tous les jours, tous les week-ends. Et je pense qu’on peut être présents et on sera présents pour tous les sujets de société. Je pense qu’on peut arriver avec des avis innovants, différents de ce qu’on a l’habitude de voir », a déclaré le nouveau président du CESC au micro de Tahiti Nui Télévision.
Son premier combat sera celui de la relance économique. « C’est vrai que je représente l’environnement, mais aujourd’hui tout est lié à la relance économique. Il y a 9000 emplois aujourd’hui qui ont été perdus », a-t-il déclaré aux médias.
Dans un communiqué, le président de l’assemblée de la Polynésie, Marcel Tuihani, a félicité Winiki Sage. Le président de l’assemblée a également salué le travail réalisé par Angelo Frébault, le président sortant.
Marcel Tuihani a rappelé la coopération entre l’assemblée et le CESC et « la présence d’un membre désigné du CESC en séance plénière pour venir exposer les orientations du CESC lorsque celui-ci a rendu un avis sur un texte qui doit être débattu au sein de l’assemblée ».
Le CESC est la quatrième institution de la Polynésie française. Il peut être consulté par le gouvernement et l’assemblée de la Polynésie française sous forme de saisine et peut également donner son avis sur des thèmes de son choix (autosaisine).
Winiki Sage, nouveau président du CESC