Vidéos – Gaston Flosse ou le Phoenix de la politique

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Publié le 04/10/2017 à 11:19 - Mise à jour le 04/10/2017 à 11:19

« Cela n’a pas toujours été simple. Il y a eu des hauts et des bas, (…) mais la famille Tahoeraa a toujours été présente, même dans les moments les plus difficiles. », déclare-t-il à propos de la longévité de son parti, créé en 1977.

Sa plus grande réussite: « Lorsque le président de la République Jacques Chirac, me nomme Secrétaire d’Etat et que je rentre au gouvernement, avec une feuille de mission difficile à remplir, mais j’ai relevé le défi. »

Sa mission consistait à l’époque à « sillonner le Pacifique pour expliquer la politique de la France en Nouvelle-Calédonie que l’on devait préparer à l’auto détermination. » Plus délicat, « Mon autre mission c’était d’expliquer pourquoi la France avait besoin de l’arme nucléaire en tant qu’arme dissuasive » et « me faire dire qu’il n’y avait aucun danger pour la population. »

Son moment le plus difficile: « Lorsque Edouard Fritch a déposé une plainte contre moi. Etre traduit devant les tribunaux par mon gendre, mon fils spirituel. (…) Ce jour-là, j’ai vraiment pleuré ».

Si au cours de son histoire le parti orange a connu pas mal de défections, depuis les dernières élections législatives il y a eu de nombreux départs, dont deux dernièrement. Pour Gaston Flosse, lapidaire, « Ils veulent être mieux placés (…) »

Déclaré inéligible par la justice, bien qu’il conteste cette décision, à la question de savoir qui prendra la tête pour mener la liste orange aux territoriales, en son absence, l’ex homme fort du Pays botte en touche: « C’est le grand conseil du Tahoeraa qui choisira la tête de liste. »

Si beaucoup de transfuges du parti orange lui  reprochent ses méthodes, l’homme, véritable stakhanoviste n’est pas prêt de changer de fonctionnement. « Je suis très actif, et je veux que nos représentants à l’assemblée le soient également. Ils ont été élus pour servir le peuple. » Reconnaissant que « Cela ne plaît pas toujours », pour lui, « C’est grâce à ce travail-là que le Tahoeraa Huiraatira, même au plus bas de sa vie politique, renait de ses cendres. »

Avertissement à peine voilé à ses adversaires politiques qui risquent encore de se faire des cheveux blancs, car le « vieux lion » n’a pas encore poussé son dernier rugissement.
 

Rédaction web

Le reportage sur les 40 ans du Tahoeraa Huiraatira

Gaston Flosse interrogé par Sophie Guébel

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