Sa force ? Sa connaissance du monde de l’entreprise. Il travaille pour la société de Noni Morinda, mais ne s’étend pas sur le sujet. Il veut simplement appliquer une logique d’entreprise à la gestion du Pays. Et fonde son parcours sur trois piliers : la famille, l’entrepreunariat et la foi.
Tevai Haumani s’exprime avec aisance sur tous les thèmes que lui soumettent ses interlocuteurs d’un soir, des retraites (il prône un système de capitalisation) à la sécurité, en passant par l’éducation. Sur ces deux derniers points, un homme âgé, dans l’assistance, affirme qu’on devrait revenir à l’éducation stricte, « au balai niau », pour éviter la délinquance. D’une voix douce, Tevai Haumani répond que c’est l’éducation qu’il a lui-même reçue, mais pas celle qu’il a choisie pour sa fille ; que les jeunes parents évoluent, et peuvent réussir à bien éduquer leurs enfants sans violence. En quelques minutes, et dans l’échange, il parvient à convaincre une bonne partie de la salle. En débat politique, il pourrait être un redoutable adversaire.
Son parti, « Notre Mouvement », est né hier soir, devant une trentaine de sympathisants, au Pearl. Désormais, c’est sur Facebook qu’il propose de le rejoindre. Et de l’aider à constituer sa liste pour les élections territoriales. Il devra aller vite. Les Territoriales auront lieu en avril, et les anciens partis qu’il veut combattre sont déjà en ordre de bataille.
Ses premiers mots de candidat devant une caméra :