Vidéo – Nicole Sanquer, invitée du Grand JT

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Publié le 10/09/2017 à 7:53 - Mise à jour le 10/09/2017 à 7:53

A la question, Comment vous sentez-vous dans votre rôle de députée, Nicole Sanquer reconnait que sa mission est totalement différente de la fonction qu’elle exerçait en tant que ministre de l’Education. « C’est un agenda intense. Des allées et venues entre Tahiti et Paris, car ,nous avons un agenda très chargé entre sessions extraordinaires et commissions. Mais ça va ».

Concernant son ralliement au groupe parlementaire « Les Constructifs » avec l’UDI, la député indique, « Nous avons récemment fait un séminaire, et ce qu’il en ressort, c’est que c’est un groupe qui soutient la majorité présidentielle et qui se veut force de proposition. »

Regrettant la suppression de la réserve parlementaire, Nicole Sanquer avait défendu un projet visant à la remplacer par un « dispositif de soutien parlementaire aux communes ». Le fait que les députés polynésiens puissent choisir d’attribuer de l’argent à telle ou telle commune n’aurait-il pas pu devenir un moyen de pression politique locale ?
« La réserve parlementaire a été diabolisée, et je trouve cela regrettable ». Reconnaissant toutefois qu’il « y a eu des abus », la députée estime que cette réserve permettait de « donner des petits coups de pouce à des associations (…) » et trouve bien dommage « qu’elle soit supprimée. »

Quant à l’annonce du gouvernement Macron de mesures de gel budgétaire et le fait de savoir si l’Etat tiendra l’ensemble de ses engagements financiers envers la Polynésie, Nicole Sanquer confie. « Nous sommes allés plaider la cause de la Polynésie française, car dans ce contexte de contraintes financières, si l’on pouvait nous épargner, cela serait bien. C’est tout à fait le rôle des parlementaires de discuter avec le gouvernement, pour que les engagements qui ont été pris envers la Polynésie, soit tenus. A ce titre, la ministre de l’Outremer a apporté un message clair et rassurant. » A savoir que durant la mandature, « Les engagements seront tenus. »

Récemment, une étudiante polynésienne s’est vu demander un visa pour étudier en métropole, et ce n’est pas un cas isolé. En tant que député, que compte-elle faire pour remédier à une telle ignorance de la métropole sur ses territoires d’outre-mer.

« Ce problème existe depuis longtemps. Mais l’année dernière, quand j’étais ministre de l’Education, j’ai rencontré le directeur de la sécurité sociale (NDLR: l’équivalent de la CPS) et nous avons fait évoluer les choses en facilitant l’immatriculation à l’INSEE. Aujourd’hui, nous avons mis en place une procédure avec comme point de référence, la délégation de la Polynésie française, où les étudiants polynésiens doivent déposer leur dossier, afin que celle-ci procède à un envoi groupé des dossiers à la sécurité sociale pour faciliter l’immatriculation ».  Selon la députée, à l’horizon 2018, « Tous les Polynésiens seront immatriculés systématiquement à la sécurité sociale. »
 

Rédaction Web

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Nicole Sanquer

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