Le Haut-Commissaire de la République René Bidal, le Président de Polynésie française, Edouard Fritch, les sénateurs Lana Tetuanui et Nuihau Laurey, les députés Maina Sage et Nicole Sanquer, quelques membres du gouvernement et représentants de l’assemblée de Polynésie, le Contre-Amiral Denis Bertrand, Commandant des forces armées en Polynésie française, le représentant du Conseil économique, social et environnemental, Christian Vernaudon… tous étaient ce matin à l’aéroport pour accueillir la ministre des Outre-mer. Un accueil unique qui a touché Annick Girardin. Femme de terrain, elle a voulu venir jusqu’en Polynésie pour voir et mieux comprendre les défis de la Polynésie française parce que « quand on regarde un dossier de Paris, même si on est ultra-marine, on ne connait pas obligatoirement tous les territoires et chaque territoire a ses spécificités, ses difficultés ».
Au cours de son séjour de cinq jours en Polynésie, elle va aborder avec les autorités de l’Etat, du pays, des communes ainsi qu’avec les associations plusieurs sujets dont le désenclavement, le développement économique et les violences faites aux femmes.
Annick Girardin a commencé sa série de visite de la journée par un dépôt de gerbe au monument aux morts, sur l’avenue Pouvanaa a Oopa. Elle y a rencontré quelques anciens combattant avec qui elle a partagé quelques mots. Puis elle s’est dirigée vers le Marché Mapuru a Paraita, le marché municipal de Papeete, décoré pour l’occasion.
La ministre y était attendue par les commerçants et artisans du marché qui lui ont fait découvrir un éventail des produits que l’on trouve dans les îles polynésiennes, des produits maraîchers aux poissons, en passant par les spécialités culinaires ou les produits artisanaux. Et Annick Girardin n’a pas hésiter à goûter aux fruits locaux.
Un bain de foule que la ministre des Outre-mer semble avoir apprécié « c’est un moment très chaleureux, émouvant et plein d’émotions également. j’ai rarement vu un accueil de cette nature, mais en même temps tout me disait avant de venir de ce que je connaissais de la Polynésie que ça allait être comme ça et je suis ravie. Je suis ravie de cette possibilité d’être si proche des gens, qu’ils le soient de moi mais aussi que je puisse les rencontrer ».
Très ouverte, la ministre a abordé différents sujets avec les personnes rencontrés au marché, comme par exemple les difficultés rencontrées par la jeunesse polynésienne. Pour Annick Girardin, il ne s’agit point-là de doléances « Les Outre-mer, ils expriment leurs besoins, leurs difficultés, leurs solutions aussi… l’image qu’il faut montrer de l’Outre-mer, c’est l’Outre-mer des solutions. Mais pour que l’Outre-mer des solutions vive mieux il faut qu’on puisse mieux l’accompagner et je suis là pour ça. »
Rédaction Web avec Thierry Teamo