Vidéo – 2018, une année de visites ministérielles, d’élections et de réformes

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Publié le 31/12/2018 à 13:46 - Mise à jour le 31/12/2018 à 13:46

> Les visites ministérielles

En politique, l’année 2018 a démarré fin janvier par la visite de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin. Au programme : l’installation de l’institut d’archives sur le nucléaire promis sous le quinquennat Hollande ; les violences faites aux femmes et aux enfants avec la visite du centre Pu o te hau ou encore le projet de pêche aux Marquises avec un accueil du collectif qui s’oppose au projet de la communauté de communes des îles Marquises.
 
En juillet, deuxième visite ministérielle, celle de Gérald Darmanin. Le ministre de l’Action et des Comptes publics s’intéresse à la défiscalisation d’État et la lutte des douanes contre le narco-trafic. C’est la première fois qu’un ministre de Bercy visite les douanes de Polynésie.

> La réforme des retraites

En mars, à quelques semaines des Territoriales, la Polynésie a été marquée par les manifestations contre la réforme des retraites. Les esprits s’échauffent le 8 mars. Des manifestants entrent de force dans l’hémicycle, fait unique dans l’histoire de l’assemblée. La réforme des retraites sera finalement ajournée sous la pression des syndicats… Puis adoptée par la nouvelle majorité élue en septembre.

> Les élections territoriales

Le 26 avril et le 6 mai, les électeurs sont appelés aux urnes pour les Territoriales. C’est avec une large majorité que le Tapura Huiraatira et son leader Édouard Fritch peuvent proclamer une victoire sans appel en remportant 38 des 57 sièges à l’assemblée de la Polynésie. Le président du Pays sera élu dans la foulée, le 18 mai.
Quant à la présidence de l’assemblée, elle reviendra au maire de Bora Bora, Gaston Tong Sang, fidèle soutien du Tapura.

> La plainte d’Oscar Temaru et son inéligibilité

Le mois d’octobre est marqué par la déclaration d’Oscar Temaru. Lors de la 4e commission de l’Onu. Le 9 octobre, le leader indépendantiste annonce qu’il veut saisir la commission des droits de l’homme à Genève et la cour pénale internationale pour que l’État français soit poursuivi pour crime contre l’humanité suite aux essais nucléaires menés dans le Pacifique.
Quelques jours plus tard, le 27 octobre, c’est un coup dur pour le président du Tavini. Il est déclaré inéligible pour un an et perd son siège à l’assemblée de la Polynésie française à la suite d’irrégularités dans ses comptes de campagne.

> Carnet noir

Enfin, l’année 2018 a aussi été marquée par la disparition de Ronald Tumahai, le maire de Punaauia en exercice. Une figure politique très appréciée.
 
 

Rédaction web avec Sophie Guébel et Naea Bennett
 

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