Claire, visible de loin, l’affiche du parti d’Edouard Fritch a tout pour plaire : « On a quelque chose qui est fort avec un leader et son slogan en dessous ».
Bon élève également, le parti mené par Oscar Temaru propose une affiche en accord avec son slogan. « On a une cohérence puisque « Servir l’avenir », on a un petit garçon qui est souriant et qui vient servir le slogan. Et personne ne se met en avant. Il y a un facteur humilité qui est intéressant », estime le professeur Chaussinand.
Malgré son inéligibilité, c’est Gaston Flosse qui est mis en avant sur l’affiche du parti orange. « C’est un peu bizarre », note Thierry Chaussinand. Une citation du leader du Tahoera’a est également inscrite : « ce que je dis, je le fais ».
Le parti mené par Marcel Tuihani a décidé de représenter… un mur ; et de mettre en avant le logo plutôt que le leader du mouvement. « Le mur… ça me gêne un peu. C’est dommage de ne pas avoir mis même plusieurs personnes. Parce que quand même, on vote pour des gens »
Le parti de Tauhiti Nena a choisi de mettre un groupe en avant sur son affiche, plutôt qu’un seul homme. Seule fausse note selon le professeur de marketing : « Le choix des couleurs est un peu discutable. ça jure un peu. C’est un peu agressif. Mais ce sont peut-être les couleurs du parti. »
Le parti national représenté au fenua par Jérôme Gasior a choisi de mettre beaucoup d’informations sur son affiche… Peut-être un peu trop selon le professeur Thierry Chaussinand. « Pour une affiche qui doit être vue de manière assez rapide : bord de route etc. on a beaucoup trop d’informations en terme de communication. (…) Il y a d’autres outils pour ça. »